Depuis ce jeudi, le Parlement togolais a un nouveau siège. Un majestueux bâtiment offert par la coopération chinoise qui a été inauguré par le président Faure au moment où la Cour constitutionnelle du Togo somme la Commission électorale nationale indépendante et le gouvernement de tout faire pour organiser les élections législatives avant la fin de l’année.
Finie l’époque où les représentants du peuple délibéraient dans une vieille salle de banquet, assis comme des élèves en débattant du sort de la République. Depuis ce jeudi, les députés togolais ont un hémicycle digne de ce nom offert par la Chine. Un bâtiment de quelque 175 bureaux, avec une grande salle de plénières de 266 places…
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Alors que l’actuelle mandature arrive à terme dans quelques semaines, le processus électoral a pris du retard et la Cour constitutionnelle a tenu à rappeler le chronogramme. Pour Padoumhekou Tchao, président du groupe parlementaire Union pour la République au pouvoir, cette sortie de la Cour constitutionnelle est tout à fait logique : « Ce que la Cour a dit que ce n’est qu’un rappel. Maintenant, pour aller vers la pratique, c’est l’exécutif à travers la Céni qui doit mettre tout en œuvre pour que ce que la Cour a dit se matérialise ».
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Cette sortie de la Cour constitutionnelle, dans ce contexte de crise, est inopportune pour l’opposant Paul Dodji Apévon : « Si dans ce contexte-là aujourd’hui sans consensus, le président de la Cour constitutionnelle demande au gouvernement et à la Céni de faire en sorte que les élections se tiennent rapidement, cela veut dire qu’il n’a aucune conscience des conditions dans lesquelles ces élections doivent se dérouler pour qu’on en sorte définitivement ».
Source :RFI.fr
Titre modifié

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