Le texte ci-dessous est une analyse globale de la situation des pays africains. Pour son auteur, les peuples africains de par leur passivité  méritent les dirigeants qu’ils ont ! Lecture…
Des empires des royautés, des arcs, des lances, des guerres … telle était l’image de l’Afrique antique. Personne ne savait à cette époque que le sous-sol de ce continent représentait un scandale géologique et tout le monde vivait à son rythme. Vint la colonisation avec ses fusils, ses administrateurs, sa civilisation ; elle a incontestablement brisé une culture existante, mais, il faut le reconnaître, elle a apporté son lot d’aspects positifs : amélioration sanitaire, scolaire, organisation de l’Administration, infrastructures …
Afrique antique
C’est sans doute à cette époque que la notion de corruption s’est glissée dans les bagages de la colonisation. Quoi qu’il en soit, cette notion a prospéré et l’élève a dépassé le maître pour atteindre des sommets invraisemblables, très dommageables à la bonne marche du continent.
Cette puissance subite née de la corruption qui permet d’accumuler des richesses insolentes, facilite toute forme de domination . On achète la Presse, on achète les élections, on achète les consciences… On va se soigner dans les meilleurs établissements à l’autre bout de la planète. D’autres résident même à l’étranger et ne viennent que quelques jours dans le pays dont ils sont censés assurer la présidence. Bonjour à Paul Biya au passage…
On sympathise avec ses collègues dans le club fermé des chefs d’État en se rendant des services. « Passe-moi dix milliards, je te revaudrai ça ». Ils achètent des avions luxueux à des milliards ; on se constitue des parcs automobiles à l’étranger et dans le pays indignes d’une personne humaine ; on vit dans des palais au luxe insolent pendant que dans les villages on se meurt du manque d’eau, d’électricité et souvent de nourriture. Ces gens organisent des conférences internationales qui ne servent à rien, ou presque, mais qui ont l’énorme avantage de coûter des milliards. Pour beaucoup, c’est une simple façon de justifier la sortie de fonds des caisses de l’État…
Les Africains paient leur manque de rigueur avec leurs dirigeants
Certains se sont hissés au rang des demi-dieux et se considèrent investis d’une mission divine. Il est donc nécessaire qu’ils restent en poste à vie pour le bien de leurs peuples respectifs.
Bref, un adage dit « on a les dirigeants que l’on mérite ». Les peuples africains ont-ils mérité ces guignols qui les gouvernent et qui pillent joyeusement les richesses de leurs pays respectifs ? Ces dirigeants et leurs proches vivent comme des nababs tout en pérorant devant les caméras nationales pour expliquer leurs actions sociales et salvatrices que le bon peuple est prié d’applaudir à tout rompre.
Le peuple africain, dans sa grande composante présente un taux de naïveté qui est très bien exploité par ceux qui les connaissent. Leurs dirigeants de tous niveaux ; on sait que les promesses n’engagent que ceux qui y croient … raison de plus pour ne pas se priver de déverser des tonnes de promesses quitte à expliquer plus tard que la conjoncture n’a pas permis ces réalisations. La faute incombe toujours aux autres, soit les prédécesseurs, soit les entourages directs que l’on accuse de tous les maux oubliant que c’est eux-mêmes qui les ont choisis, cooptés, nommés et installés … C’est pour cela que les Ivoiriens attendront encore les ouragans Katrina  de milliards promis par leur cher président Alassane Ouattara .
L’homme africain a baissé les mains
Il n’est pas rares d’entendre de la bouche de vieux Africains des propos qui glacent le sang : « avant, pendant la colonisation, on savait exactement ce à quoi on avait droit, mais maintenant c’est du grand n’importe quoi, tout est de travers ». Ces paroles qui paraissent insensées sont la traduction d’un profond malaise qui est ressenti différemment par les jeunes citadins. Ils constatent qu’on les a poussés à rester longtemps dans le milieu scolaire pour mieux les canaliser, mais qu’à la sortie, aucun emploi n’est disponible et ces jeunes passent leur temps à gérer le désarroi dans lequel ils sont englués sans entrevoir de possibilité de s’en sortir.
Le plus surprenant dans l’histoire, c’est que cette jeunesse n’est capable d’aucune révolte. Comme une victime résignée, elle se complait à laisser ces autres mener sa barque. Il n’est pas rare de voir sur les réseaux sociaux les jeunes africains pondre des commentaires les plus pessimistes du genre « Qu’allons nous faire, Dieu aide nous ! » ou encore « Dieu va agir. » Ah bon ??? Dieu va agir ? OK… Donc en attendant l’action de Dieu qui peut être très longue, d’autres succombent à des maladies puisqu’ils n’ont aucun moyen de se soigner.
Le petit français peut-il imaginer un instant Emmanuel Macron aller se soigner en Allemagne ou au Royaume-Uni ? En Afrique, tous les dirigeants se soignent en France. Même le président du Nigéria Muhammadu Buhari  est actuellement en soin à Londres. Le président Alassane Ouattara a pratiquement son docteur à Paris et …. l’Africain ancien comme le nouveau l’acceptent.
Ainsi va l’Afrique, à de très rares exceptions près
Et si, le rêve étant toujours permis, un personnage exceptionnel arrivait à la tête d’un pays et demande à une commission neutre, composée de plusieurs nationalités, d’analyser tous les comptes de l’État et d’en tirer les conséquences ?? Et si cette personne, sans doute venue de la planète Mars, faisait école et que d’autres se mettent au diapason ? Pourrait-on enfin imaginer des pays africains gérés normalement (on ne parle pas d’éradiquer la corruption, mais de l’amputer largement) avec le souci pour ces nouveaux, mais hypothétiques, hommes politiques de s’occuper enfin de leurs peuples respectifs en les éduquant normalement, en les soignant avec des moyens modernes …. et en organisant de vraies élections qui redonnent enfin la dignité que tout Africain est en droit d’attendre.
Vous avez dit « rêver ? » certes, mais l’espoir fait vivre.

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