Vendredi, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile a présenté le bilan des accidents de circulation durant les 7 premiers mois de l’année 2019. Les chiffres montrent bien qu’il y a un grand travail à faire au niveau des usagers de la route.

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Au total 3 178 accidents de circulation dont 354 pertes en vies humaines ont été enregistrés courant le premier semestre de cette année. Et les principales causes sont notamment l’excès de vitesse, la conduite en état d’ébriété ou sous l’influence de substances psychotropes, le dépassement défectueux, le non-respect ou l’absence de disposition de sécurité (casque, ceinture de sécurité, siège auto pour enfant), l’usage du téléphone au volant et le non-respect du code de la route.

Pour réduire ces cas d’accidents de circulation qui semblent avoir atteint le niveau le plus élevé, des décisions ont été prises par les autorités togolaises. L’une d’entre elles reste le permis de conduire que doivent avoir désormais les motocyclistes.

Selon le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Général Yark Damehame, à compter du mois de septembre prochain, le permis de conduire sera obligatoire pour tous les motocyclistes.

« Les motocyclistes ont jusqu’au 20 septembre 2019 pour passer et obtenir leur permis de conduire. Faute de quoi, leurs engins se feront saisis pendant les contrôle routières, et ils ne les retireront qu’après avoir présenté leur permis », a souligné le ministre devant la presse vendredi dernier.

Il a également annoncé l’introduction, dans le mois d’octobre prochain, de l’alcooltest pour mesurer le taux d’alcool des usagers. Dans amendes seront infligés aux conducteurs contrôlés positifs.

Pour le ministre, « l’objectif c’est de sauver la vie des usagers, mais aussi de tous les citoyens ».

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Un coup dur pour les conducteurs de taxi-moto

Il faut dire que ces mesures qui seront en vigueur dès le mois prochain vont pénaliser beaucoup d’usagers, surtout les conducteurs de taxi-moto (Zémidjan), quand on sait que la quasi-totalité des jeunes togolais qui exercent ce métier de Zémidjan n’ont pas leur permis de conduire.

Et ce n’est pas tout. Rappelons également que la plupart des jeunes togolais qui exercent (par la force des choses) ce métier de taxi-moto consomment de l’alcool. Ils carburent souvent avec certains substances nocives (tramadol ou codéine), ceci pour soulager des douleurs dues à la nature de leurs activités quotidiennes.


Godfrey Akpa

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