Le Togo envisage d’augmenter le volume des transactions liées aux produits forestiers non ligneux (PFNL) ainsi que leur contribution à l’économie nationale.

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Un document est dans ce sens actuellement sur la table à Lomé, réunissant des acteurs régionaux de la filière, des partenaires internationaux et les pouvoirs publics. Objectif, se doter d’un programme national de gestion durable des PFNL qui apportera un nouvel élan à un secteur dont la compétitivité est encore jugée faible et le potentiel « pas assez apprécié à sa juste valeur ».

« Le programme en gestation ambitionne de renforcer la gouvernance, la production, la transformation et la commercialisation » des autres karité, néré, anacarde, moringa, miel et consorts, insiste le ministère en charge des ressources forestières.

Le document, qui sera également soumis aux acteurs du Nord du pays, devra par ailleurs permettre d’accentuer l’importance socioéconomique des PFNL au niveau des décideurs politiques, doter le secteur de données statistiques fiables, faciliter l’éclosion d’unités modernes de transformation et améliorer la visibilité de ces produits et leurs dérivés sur les marchés national et international. Un chiffre illustre assez bien la situation : rien qu’en 2019, près de 150 000 tonnes de karité ont été produites au Togo.

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En rappel, les produits forestiers non ligneux désignent toutes les substances, matières premières ou matériaux utiles obtenus sans exploitation forestière. Selon les Nations Unies, ils seraient exploités dans près de 04 milliards d’hectares de forêts sur la planète.

Octave A. Bruce
Avec TogoFirst

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