Le couvre-feu décrété à compter du jeudi, 02 avril 2020 pour limiter la propagation de coronavirus dans notre pays est globalement respecté par les Togolais.

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Selon les rapportes des forces de l’ordre, la capitale togolaise à partir de 21h, du tronçon leader Price d’Agoe à Dekon, GTA à Atikoumé, de l’hôtel Concorde au Carrefour Donou sans oublier certaines rues de Bè, Nyekonakpoe, Agbàlepedo au carrefour Deux lion, Kodjoviakopé ou d’Agoè, c’est un désert d’hommes, juste les forces de défense et de sécurité que nous avons rencontrées.

L’organisation de son côté était parfaite : des patrouilles dans chaque rue de Lomé et ses environs, bref les Togolais ont compris l’ampleur de la situation, la menace de Covid-19 est réelle. C’est ensemble que nous allons vaincre le mal, bravo pour la marque de discipline que les Togolais ont démontrée en respectant l’Etat d’urgence et le couvre-feu instauré par le gouvernement.

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Mais permettez-moi d’attirer l’attention de nos gouvernants sur une situation, celle desenseignants des écoles privées et ceux nouvellement recrutés par l’État togolais en 2019. Les enseignants des écoles privées ne seront pas payés durant les trois prochains mois, plusieurs fondateurs ne paieront pas les enseignants parce qu’ils diront que ces enseignements n’ont pas travaillé et donc pas de salaires pour eux.

Pour les enseignants nouvellement recrutés par l’État togolais, ils n’ont pas encore commencé par toucher les salaires, c’est avec peine et difficulté que ces messieurs et dames vivent, c’est un parcours de combattant, c’est un calvaire total. Avec ce problème d’État d’urgence et de confinement, comment nos amis pourraient se sauver? Quelles dispositions l’État a-t-il prises pour les accompagner ? Voici quelques questions qui méritent des réflexions.

Nous invitons le gouvernement togolais, le ministre de l’Education nationale, leministre de la Fonctions publique, le ministre de l’Economie et des finance de revoir la situation desenseignants des écoles privées et des enseignants nouvellement recrutés par le gouvernement pour que les medias, les acteurs de la société civile, les activistes des droits humains et les partis politiques ne s’en mêlent.

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Rester trois mois sans salaire, ce sont des hommes et femmes qui ont des familles et bouches à nourrir, à soigner, eux-mêmes doivent se vêtir et se soigner, et donc il urge aujourd’hui qu’on revoit leur situation.

Pour le moment, respectons les consignes du gouvernement, se laver les mains régulièrement avec du savon, saluer sans se serrer les mains, tousser dans le creux du coude, si  vous vous sentez mal ou vous avez un cas suspect, contacter le 111.»    

Tingo Tingo No 896        

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