L’adoption d’un avant-projet de loi de reformes constitutionnelle le mardi dernier a été interprétée par quelques acteurs comme une mesure devant contribuer à apaiser la tension sociale née depuis quelques jours au total.
Mais avant même que le texte ne passe devant les parlementaires, des indiscrétions laisseraient présager à un malaise au sein des députés de la majorité présidentielle en ce qui concerne une innovation introduite dans le texte par le gouvernement togolais.
« Lire aussi: Crise politique au Togo: l’ONU met la pression sur Faure Gnassingbé »
Le journal Jeune Afrique indique, en effet, que l’article 52 du nouveau texte qui consacre la limitation des mandats des députés et des (futurs) sénateurs, risquerait de faire « grincer des dents » au sein de la majorité présidentielle. Cette mesure aurait été introduite par le gouvernement en vue de « renouveler et à rajeunir la classe politique».
Il faut noter que certains leaders de l’opposition ont également exprimé leur désaccord vis-à-vis de ce nouveau texte de loi qu’ils ont qualifié de « manœuvre dilatoire » du pouvoir en place.
Outre la limitation des mandats des députés et des sénateurs, le texte prévoit également une limitation nombre de mandat présidentiel à deux et un mode de scrutin uninominal à deux tours.
Plus dans:News
Bouleversement politique au Togo : le film des dernières heures
Dans la nuit du 25 au 26 mars, une nouvelle Constitution a été adoptée au ...
Togo: la tension politique monte après l’adoption de la nouvelle Constitution
Moins de 48 heures après l’adoption controversée d’une nouvelle Constitution au Togo, une conférence de ...
Elections régionales 2024 : 284 listes validées par la Cour suprême sur 302 reçues
Bassirou Diomaye FayeDans le cadre des préparatifs pour les élections régionales du 20 avril 2024 ...
Législatives 2024 : le positionnement des candidats sur la fiche électorale désormais établi
Ce mardi 26 mars 2024, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé un tirage ...