Dans son message à la nation à l’occasion de la commémoration du 58ème anniversaire de l’accession du Togo à l’indépendance, le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé n’est pas passé par quatre chemins pour condamner les revendications politiques et sociales qui secouent le Togo depuis quelques mois.

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Pour le président de la République, ces « attitudes » nourries par la fièvre de revendications politiques et sociales ont eu pour résultat, de menacer la cohésion nationale, de fragiliser le lien social et d’infliger à l’économie togolaise une régression notable.

« Ces situations se sont clairement démarquées à plusieurs reprises du droit d’exercice des libertés publiques consacrées par notre constitution. En menaçant la paix et la stabilité, à l’intérieur de nos frontières et parfois au-delà, les auteurs de ces violences se sont écartés des devoirs qui naissent de la citoyenneté, voisinage et de l’appartenance à une communauté », a-t-il déclaré.

Invitant les Togolais à aborder les grandes questions nationales avec sérieux, en se gardant, dit-il, « des emportements partisans et des dissensions entretenues », Faure Gnassingbé a réitéré sa conviction dans la force du dialogue et qualifié l’attitude de son opposition de tendre à renier l’importance du dialogue.

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Il a ensuite exhorté les acteurs politiques à un « sursaut nourri par l’amour de la patrie et porté par l’intérêt général » avant de dire ce qu’il fera.

« Dans la dynamique des mutations pour améliorer la gouvernance dans notre pays, optimiser le fonctionnement des institutions et permettre l’épanouissement de chaque Togolaise et de chaque Togolais, nous devons conserver pour repère intangible, le respect de la loi.

En prenant la juste mesure de notre responsabilité en ce moment de notre histoire, le gouvernement ne ménagera aucun effort pour faire avancer le chantier des réformes engagées dans le respect des délais légaux, normes et principes de la démocratie et de l’Etat de droit comme l’a indiqué le dernier communiqué final de la CEDEAO », dit M. Gnassingbé.

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Ceux qui demandent que le chef démissionne ou ne se présente pas à sa succession à la fin de son 3ème mandat, attendront encore longtemps. Faure Gnassingbé n’a pas envie de respecter aucune de ces propositions. Pour lui, ce serait insulter l’intelligence des Togolais.

« La voie démocratique que nous avons choisie, implique que la parole soit donnée périodiquement aux électeurs à travers des consultations et scrutins pour qu’ils expriment les choix conformes à leurs aspirations. Nous ne nous en écarterons pas, car toute autre option reviendrait à méconnaître la sagesse de notre peuple et l’intelligence de nos concitoyens », a-t-il précisé ajoutant que le point de vue de chaque Togolais est important.

Faure Gnassingbé annonce également que les rendez-vous retenus par le calendrier électoral  cette année (2018) seront tenus. Il va sans dire que le chef de l’Etat invite donc les Togolais à aller aux élections législatives et locales.

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A la gouvernance de ceux qui ne sont pas d’accord avec cette position, M. Gnassingbé fait savoir que l’Etat veillera avec rigueur et fermeté à la préservation de l’ordre public et la justice républicaine devra connaître « comme elle le fait d’ailleurs déjà », dit-il, de toutes les atteintes aux personnes et biens, « fussent-elles commises sous le couvert de manifestations politiques », prévient-il.

Il a enfin appelé les syndicalistes à s’éloigner, dans leurs revendications, du carcan politique.

 

Source :globalactu.com

Titre modifié 

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