Il n’y a pas que les citoyens Gambiens qui ont souffert des années sombres du pouvoir de l’ancien président Yahya Jammeh.  Trois ans après son départ du pouvoir, de nouvelles révélations émergentes sur des crimes qu’aurait perpétrés l’ancien homme fort de la Gambie  contre des citoyens d’autres pays.

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Selon  plusieurs enquêtes, dont une menée conjointement par Human Rights Watch et Trial International, 56 migrants africains qui avaient pris la mer pour l’Europe en 2005  avaient été débarqués  et arrêtés à Barra en Gambie par les militaires sous instructions de Yahya Jammeh.

 Ce dernier les avait pris pour des mercenaires à la solde de l’opposition. Parmi ces migrants figuraient une quarantaine de Ghanéens, sept Nigérians, deux Togolais,  des Sénégalais et des Gabonais.

Ils auraient été torturés et battus à mort par les « Junglers », l’escadron de la mort du président Yahya Jammeh de l’époque. Seuls les corps de huit des victimes ont été retrouvés sur une plage. Un Ghanéen a néanmoins réussi à s’enfuir.

Quinze ans après, les proches des victimes demandent que la lumière soit faite sur ces crimes. En novembre 2019, un collectif d’avocats Ghanéens représentant les familles des victimes ghanéennes avait entrepris des démarches pour un procès à l’encontre de l’ancien président gambien.

Un film documentaire intitulé «, I Cannot Bury My Father »  a d’ailleurs été diffusée il y a une semaine par Nana-Jo Ndow une réalisatrice Gambienne d’origine  ghanéenne.

David TOUMI

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