Le Togo devrait payer un lourd tribut pour son vote en faveur du statut de Jérusalem lors de l’Assemblée générale des Nations unies le 21 décembre dernier à Washington. Selon le journal L’Alternative paru ce jour, plusieurs bailleurs de fonds du monde arabe auraient décidé de suspendre leur financement au Togo en représailles à ce vote.

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Le journal évoque des institutions comme la Banque Islamique de Développement (BID) qui aurait suspendu certains de ses projets dans le pays. « La Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA), le Fonds koweitien, le Fonds saoudien emboiteront le pas à la BID », informe le journal. Le journal annonce également une mission du gouvernement togolais à Djeddah en Arabie Saoudite pour persuader les institutions arabes de revenir sur leur décision.

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L’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution sur le statut de Jérusalem condamnant de manière implicite la reconnaissance récente de la ville comme capitale d’Israël par le président américain Donald Trump. Le Togo était en effet, le seul pays Africain à avoir voté contre la résolution.

Pour plusieurs spécialistes, ce vote du Togo est un appel de pied lancé par le gouvernement togolais à Israël. Les deux pays sont en bonne relation depuis un moment. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou était attendu au sommet Afrique-Israël, prévu à Lomé au mois d’octobre 2017, qui a récemment été reporté.

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Rappelons que le portefeuille de la Banque Islamique de Développement au Togo est d’un peu plus de 400 millions de dollars. Des financements qui ont permis de lancer des projets dans le secteur de l’eau, de l’assainissement, de l’agriculture, de l’énergie, des infrastructures ou encore de l’ingénierie.

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