Annoncée tambour battant depuis ce mardi, la conférence de presse de Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzo a bel et bien eu lieu ce mercredi à Lomé, avec à la clé, la publication d’un document dans lequel le vieux prélat a  pris le parti du retour à la Constitution originelle de 1992.

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Le vieux prélat  va plus loin dans son document en demandant la réhabilitation intégrale de cette Constitution, avec, dit-il, toutes ses implications juridiques et des élargissements « enrichissants », s’il le faut.
Cette position qui tombe à la veille du dialogue politique, l’archevêque émérite de Lomé ne cache pas qu’elle pourrait signifier que le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, ne se représenterait à aucune autre élection présidentielle au Togo.

Cela suppose que « notre Chef de l’État finisse complètement, convenablement et dignement son mandat actuel, et accepte de ne plus se représenter aux élections de 2020, ce qui sera tout à son plus grand honneur », dit-il.
« Cette Constitution représente en réalité une vraie voie de salut pour un processus démocratique paisible dans notre pays, contrairement à une certaine opinion qui estimerait qu’elle serait taillée contre une personne », a-t-il indiqué,

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ajoutant que vouloir faire de cette position, un argument de résistance au retour à cette Constitution que les Togolais ont voté à plus de 96%, n’est rien d’autre qu’un « dilatoire ».
Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzo a présidé  avait le Haut conseil de la République (HCR), une entité issue de la Conférence nationale souveraine au début des années 1990 et qui a rédigé une nouvelle constitution qui sera soumise au référendum en 1992.

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