Dans un communiqué rendu public mardi 21 avril 2020, la Conférence des évêques du Togo (CET) a exprimé sa « consternation » vis-à-vis de l’arrestation à son domicile de l’ancien Premier ministre, Messan Agbéyomé Kodjo.

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Elle condamne ‘’fermement’’ « la brutalité et la violence perpétrées par les forces de défense et de sécurité, qui se sont introduites chez le candidat de la ‘’Dynamique Mgr Kpodzro’’ en défonçant son portail d’entrée ».

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Pour les Evêques du Togo, l’option à privilégier face à cette crise consécutive à la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 22 février 2020, reste celle de la recherche d’une solution politique qui n’occasionne pas de violence, mais respecte les droits fondamentaux de chacun.

« Dans cet élan, ils invitent les autorités judicaires à relâcher M. Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo », souligne le communiqué. Par ailleurs, la CET déplore le fait que l’Archevêque de Lomé, Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan et l’Archevêque émérite de Lomé, Mgr Dénis Amouzou-Dzakpah n’aient pas été autorisés à porter assistance à Mgr Philippe Fanoko Kpodzro, qui venait de lancer un poignant appel de détresse, notamment à leur adresse.

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 « Chaque citoyen a le droit et le devoir d’exprimer sa désapprobation devant l’injustice manifeste et l’oppression. Aussi les violences physiques et autres traitements inhumains et dégradants infligés aux citoyens à cette occasion, sont une négation de leurs droits et libertés », ont mentionné les évêques.

Il faut rappeler que le candidat autoproclamé, Messan Agbéyomé Kodjo est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat et aussi d’avoir fait un usage non autorisé des emblèmes de la nation.

Afreepress

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