La sortie du ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara ce dimanche sur la télévision nationale (TVT), demandant au Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) de surseoir aux grèves, n’a pratiquement rien changé dans le comportement des travailleurs.
En Assemblée générale ce lundi, la base du SYNPHOT a décidé d’une grève de 4 jours avec service minimum à compter de ce mardi dans tous les centres de santé  sur l’ensemble du territoire national.

Restez à jour en vous abonnant à notre canal Telegram.

Lire aussi: « Grève au Togo: les enseignants passent à une étape supérieure »

Ceux qui vont assurer le service minimum auront un identifiant qui est un bandeau rouge signifiant que si rien n’est fait jusqu’à la semaine prochaine, le SYNPHOT reconduira les grèves sèches.
Le mot d’ordre de grève de cette semaine a pour objectif d’exiger essentiellement la libération de quatre (4) enseignants arrêtés et déposés en prison pour avoir pris part à la manifestation spontanée des enseignants à la gendarmerie de Kara en soutien à un de leurs camarades convoqué.

​Lire aussi: « [Alerte] : le Professeur David Dosseh arrêté ce samedi »

Comme le SYNPHOT, la Synergie des travailleurs du Togo (STT) appelle les travailleurs des secteurs de l’administration générale, de la santé et de l’éducation, à observer une grève de quatre (4) jours, à compter de ce mardi, pour exiger la libération des 4 enseignants.
Cette centrale syndicale demande également l’arrêt de toutes ‘représailles’ contre les responsables du syndicat des greffiers et des précomptes sur salaires dont font l’objet les agents du ministère de la fonction publique.
Un courrier d’observation d’un mot d’ordre de 96 heures a d’ailleurs été adressé au ministre Bawara par la STT.
globalactu.com
 

Tu pourrais aussi aimer

Laisser un commentaire

Plus dans:News