Le ministère togolais de l’Economie et des finances a annoncé cette semaine une prévision de croissance de 4,9% pour les investissements et de 2,5% pour la production. Dans sa cinquième Enquête macroéconomique rendue publique mercredi dernier, le ministère révèle que cette augmentation sera portée par les financements bancaires.

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Les prévisions en termes d’investissements au Togo pour l’année 2018 sont bonnes, malgré la mauvaise situation que traverse l’économie en raison de la crise sociopolitique que connaît le pays depuis août 2017.

D’après le ministre togolais de l’Economie et des finances qui a rendu publics, ce mercredi 9 mai, les résultats de la 5e édition de l’Enquête de précision macroéconomique, le niveau d’investissement global au Togo devrait connaître une croissance de 4,9% cette année.

L’année dernière, le niveau d’investissement global avait chuté de 18,6% par rapport à 2016. Selon le ministère de l’Economie et des finances, la progression du volume des investissements s’explique par « une forte contribution attendue des banques aux crédits d’investissement pour l’année 2017».

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Les banques en pole position

Dans son rapport, le département de l’Economie souligne que les ressources bancaires ont pris les devants avec pour conséquence le recul des financements sur fonds propres.

« La contribution des ressources bancaires au financement de l’investissement passerait de 24,5% en 2016 à 44,7% en 2017, tandis que le financement sur fonds propres passerait de 72,9% en 2016, à 51,6% en 2017», révèle l’enquête macroéconomique. L’étude précise que la tendance des sources de financement de 2015 à 2017 montre «un net accroissement des investissements à travers des sources bancaires aux dépens des fonds propres».

Rappelons que le secteur bancaire au Togo compte une quinzaine de banques dont Orabank et Ecobank qui détiennent, à elles seules, la moitié du total bilan du marché.

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Selon cette enquête du ministère de l’Economie et des finances, grâce aux contributions de ces banques, le chiffre d’affaires de l’ensemble des entreprises objet de l’enquête (un échantillon de 200 entreprises représentatives) a progressé de 2% en 2017. Il faut toutefois noter que cette croissance reste inférieure aux 3,3% de 2016.

Source : afrique.latribune.fr

Titre modifié

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