Les responsables de la Coalition des 14 partis de l’opposition ont animé un point de presse ce matin au siège de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA). Il s’agit pour Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson et les siens, de dévoiler un programme d’activités destiné à empêcher les élections législatives que conduit de façon unilatérale le régime de Faure Gnassingbé.
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C’est un programme qui commence demain jeudi par une caravane dans la ville de Lomé et dans les autres villes du Togo. Vendredi 7 décembre, une prière musulmane sera dite à la mosquée du Terminal du Sahel. Les samedi 8, lundi 10, mardi 11, mercredi 12, jeudi 13 et vendredi 14 décembre 2018, marches synchronisées à Lomé et sur toute l’étendue du territoire national. Une messe catholique sera dite le dimanche 9 décembre à Kovié aux intentions du Togo. Un culte protestant est également prévu ce même dimanche à 9h à l’église presbytérienne de Nyékonakpoé et au temple Méthodiste Salem de Hanoukopé.
Aussi, le Samedi 15, dimanche 16, lundi 17 et mardi 18 décembre 2018 seront organisées des marches synchronisées à Lomé et sur toute l’étendue du territoire. Les points de rassemblement et les itinéraires seront communiqués ultérieurement par les responsables de la Coalition des 14.
« Les élections prévues pour le 20 décembre constituent un grand danger pour le Togo. Elles ne doivent pas avoir lieu. En conséquence, la Coalition invite les corps constitué et toute la société togolaise à manifester de la meilleure manière possible leur rejet du coup de force électoral en cours », lit-on dans la déclaration liminaire de la Coalition des 14.
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Selon la Coordinatrice de la Coalition des 14, ces manifestations seront pacifiques. Et elle prévient les autorités togolaises, notamment le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général Yark des violences que les forces de l’ordre exerceront sur les manifestants.
« Il (Ndlr, Yark Damehame) nous attend sur le terrain de la violence. Nous n’irons pas sur ce terrain, mais nous arriverons à atteindre nos objectifs. Nous allons combattre ce régime jusqu’à ce qu’il ait alternance. Quand nous demandons aux Togolais, aux corps constitués de contribuer de la meilleure manière possible à exprimer leur rejet du processus électoral, il ne faut pas qu’on nous dise que nous appelons les gens à la violence. Nous appelons à une lutte pacifique », a expliqué Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson.
Pour elle, c’est le ministre de la Sécurité qui prépare la violence. « Celui qui est violent et qui appelle à la violence, c’est lui. Il se prépare à une confrontation, croyant avoir la force brute. Mais nous voulons lui dire qu’il ne nous trouvera pas sur ce terrain. S’il va sur ce terrain, le monde entier sera bien forcé de constater que c’est ce régime encore une fois qui est violent et il y aura des conséquences cette fois-ci », a-t-elle dit.
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Elle appelle donc les Facilitateurs, les présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Alpha Conde de la Guinée, et l’ensemble de la CEDEAO à prendre leur responsabilité, afin d’éviter un lendemain difficile pour le Togo.
K.M

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