Le ministère de l’Économie et des Finances, avec l’appui de la Banque mondiale a procédé mardi 27 août 2019 à Lomé, à la 19e revue nationale de la performance des réformes dans les départements ministères et institutions de l’Etat à la fin du mois de juin 2019.

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Pour le premier semestre de l’année 2019, le Togo est à 77% de réalisation de ses réformes dans les différents départements ministériels.

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« Globalement on peut retenir que les réformes avancent et pour la 1ère revue du semestre, on est à 77% de réalisation. L’objectif de cette revue, c’est de voir s’il y a des difficultés et voir comment faire pour les améliorer afin que d’ici la fin de l’année, on puisse aller au-delà des 100% des réformes », a confié à l’Agence de presse AfreePress, Dr Mongo AHAEH-KPESSOU, Secrétaire permanent chargé des Réformes.

« En termes de réformes, on peut citer entre autres la tenue des élections locales qui est un signal fort du gouvernement, les mesures prises dans le secteur des marchés publics, les réformes en cours dans le secteur de la santé avec la contractualisation et bien d’autres… », a-t-il ajouté.

Selon le ministère en charge de l’économie, à la fin du mois de juin 2019, sur un total de 95 activités de réformes programmées, 15 ont été performantes sur 19 évaluées selon la valeur acquise. Ce qui représente un taux de 78,9% et 54 ont été efficaces sur 26 évalués selon le taux d’exécution physique, soit un taux de 71,1%.

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Dans le secteur des finances publiques, sur 56 réformes programmées, 25 ont été réalisées, 26 sont en cours de réalisation et sont demeurées 5 non réalisées. Soit, un taux de 91,1% de réformes réalisées ou en cours de réalisation.

La revue relève par ailleurs un faible taux d’exécution des marchés publics dans le domaine du budget et de suivi des investissements. Au 30 juillet 2019, les investissements sur ressources internes sont de 15 milliards sur 95 (15,8%). Les investissements sur ressources externes sont de 51 milliards sur 189 (27%).

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« Nous interpellons le secteur privé notamment ceux qui prennent les marchés à faire des efforts parce que les travaux n’avancent pas. Sans investissement il n y a pas de croissance », a indiqué M. AHAEH-KPESSOU.

Source: afreepress.info

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