Souvent identifiée comme la Région la plus pauvre du Togo, la Région des Savanes est à l’honneur et logé à la bonne enseigne dans la politique de développement que ne cesse de dérouler Faure Gnassingbé.

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Barkoissi, localité située dans la préfecture de l’Oti a connu une ambiance toute particulière hier Lundi à l’occasion du lancement de la construction du deuxième IFAD dédié à l’élevage. Ce lancement intervient après celui d’Elavagnon dans l’Est Mono, consacré à l’aquaculture. L’implantation de ce nouveau centre de formation essentiellement dédié à l’élevage s’inscrit à la fois dans la politique de rénovation des filières de formation et d’enseignement technique et celle de développement et de modernisation du secteur agricole initiée par le Chef de l’Etat.

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L’IFAD de Barkoissi permettra ainsi de mettre en place une filière de formation aux métiers de l’élevage de petits ruminants, de volailles ainsi que de porcins et de développer la filière laitière. A l’instar des agropoles, cette initiative du chef de l’Etat témoigne de son engagement à promouvoir l’installation de pôles de développement agro-industriel et l’employabilité des jeunes dans toutes les régions du pays. Les populations de la région lui ont exprimé leur reconnaissance pour sa politique sociale et de concorde nationale.

Pourquoi le chef de l’Etat mise sur les IFAD ?

Après le lancement de l’Institut de Formation pour l’Agro-Développement (IFAD) d’Elavagnon, dans l’Est-Mono, en décembre dernier, consacré à l’aquaculture, voici l’IFAD Barkoissi, dans la préfecture de l’Oti, dé- dié à l’élevage. Certains se demandent alors pourquoi le président Faure Gnassingbé tient tellement aux IFAD ? C’est face à cette obsession que se révèle la volonté du président de la République, d’offrir aux jeunes, des formations qualifiantes, et aux adultes, une formation continue.

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Il est question d’orienter les jeunes vers l’entrepreneuriat et de leur permettre de participer pleinement à la vie socio-économique de la nation, avec la capacité de s’adapter aux mutations socioprofessionnelles. Les IFAD constituent également une solution au problème épineux de l’emploi des jeunes et de personnes qualifiées. In fine, les IFAD contribueront efficacement à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.

Il faut dire que la création des IFAD s’inscrit dans la mise en route du projet social du chef de l’Etat. A plus d’une fois, il s’est dit très préoccupé par les problèmes liés à l’emploi des jeunes et du monde rural qui végète dans la pauvreté. Afin de résoudre ce problème, le chef de l’Etat a lancé des projets tout azimut. C’est ainsi qu’il a institué, toujours, au profit du monde paysan, le mécanisme dé nommé TIRSAL (Togo Incentive-Based Risk Sharing System for Agricultural Leading) qui est un programme incitatif de finance agricole fondé sur le partage du risque.

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En somme il s’agit de créer une synergie autour de la formation professionnelle en vue d’aboutir au développement socioéconomique du pays. Tenez, l’IFAD Barkoissi va mettre en place une filière de formation pour les métiers de l’élevage de bovins laitiers. Cette formation va, par la suite, accompagner la mise en place des filières laitière, de petits ruminants, de volailles ainsi que de porcins.

Les jeunes y bénéficieront d’une formation leur permettant, à la sortie, d’être capables de créer leur propre exploitation. Parce qu’ils auraient acquis des techniques et méthodes pour améliorer la productivité de l’élevage (habitat, alimentation, santé) et pour entrer dans la démarche de la transformation et de la commercialisation.

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Ce faisant, le Togo renforce son autonomie alimentaire, pour lutter contre la pauvreté, étant entendu que le pays importe 70 à 75% de produit laitier. Bref, ce sera un véritable trait d’union qui se crée entre la formation professionnelle et le développement socioéconomique du pays.

Il faut, par ailleurs, dire aussi que la création des agropoles, initié par le chef de l’Etat, répond à ce besoin de lutter contre la pauvreté dans le monde rural et de lancer le pays sur la voie du développement partagé.

 

L’Eveil de la Nation N°555

Titre modifié

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