A sa captation du pouvoir à la mort de son père en 2005, on était à mille lieues d’imaginer que ce visage innocent allait assumer cette funeste trajectoire qui est la sienne aujourd’hui.
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Gnassingbé Essozimna Faure avec les élections législatives du 20 décembre 2018 organisées dans les conditions aussi loufoques finit par confirmer que les Togolais ont affaire à un despote bon teint. Il incarne et assume le pouvoir politique absolu et arbitraire fondé sur la crainte et la terreur. Jusqu’à présent, l’Assemblée Nationale avec la présence des partis politiques majeurs de l’opposition donne l’impression d’un début de démocratie au Togo.
Bien entendu, les quelques rares débats politiques houleux autour des réformes et certains sujets de l’actualité annoncent par moments l’air d’un vent de démocratie prochaine. Bien sûr avec un peu de volonté politique, le pas peut être franchi pour que définitivement le Togo rejoigne les autres pays de l’Afrique de l’Ouest. Malheureusement, tous ces débats contradictoires dérangent sérieusement le maitre de céans. Gnassingbé Faure n’est pas d’accord avec les contradictions à l’Assemblée Nationale.
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La belle démonstration est l’organisation unilatérale du scrutin du 20 décembre avec ses accompagnateurs. De ce scrutin, on retient que l’enfant de Eyadèma a choisi ses opposants. A preuve, il a fait de son allié depuis 2010, Gilchrist Olympio, le chef de file de l’opposition. A la lumière de la parodie d’élection avec des chiffres totalement surréalistes, les opposants choisis ont pour nom Gilchrist Olympio, Kodjo Agbéyomé, Bassabi Kagbara, Gerry Taama, Abass Kaboua. Il a manœuvré et orchestré pour que ce soit ainsi.
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A ce 21ème siècle, qui a encore besoin d’une Assemblée Nationale monocolore au sens strict d’une chambre d’enregistrement en Afrique occidentale ? C’est bien regrettable que Gnassingbé Faure engage le Togo sur cette voie de la dictature.
Honoré ADONTUI/ Le Correcteur
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