Qui est habilité à prendre part au dialogue du Togo ? La question divise depuis peu les acteurs politiques. Pour Jean Pierre Fabre, ce sont uniquement le parti au pouvoir et les représentants des 14 partis politiques de l’opposition qui seront à la table des négociations. Pas plus !

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La question a été évoquée par le chef de file de l’opposition dans son message de vœux à la population rendu public le 27 décembre.

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Selon Jean Pierre Fabre, le Gouvernement togolais veut imposer « une pléthore de participants de paille à la solde du pouvoir et missionnés pour noyer les discussions en les transformant, comme par le passé, en une mascarade où le pouvoir RPT/UNIR est juge et partie ».

« Nous voulons être clairs : les deux seules parties à la crise togolaise, appelées à prendre part, aux discussions politiques attendues sous la médiation des pays mandatés par la CEDEAO, sont : le pouvoir RPT/UNIR, d’une part, et notre regroupement des 14 partis politiques de l’opposition, d’autre part. Il revient donc à chacune des deux parties de constituer librement sa délégation suivant la taille convenue. Aucun participant n’est admis s’il n’appartient à l’une des deux délégations », a tranché le président de l’ANC.

Dans une récente interview accordée à Jeune Afrique, le chef de l’Etat togolais avait pour sa part affirmé que toute la classe politique sera représentée. « Nous avons, au sein de l’opposition, des partis représentés à l’Assemblée et des partis extraparlementaires : ils devront décider s’ils y viennent séparément ou en coalition.

Nous avons aussi des partis qui n’ont ni manifesté ni revendiqué et qui agissent dans le cadre des institutions. Ceux-là aussi ont le droit de participer. Cette crise est politique, le dialogue sera donc une séquence purement politique », avait répondu Faure Gnassingbé sur la question.

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