Les six candidats de l’opposition retenus par la Cour constitutionnelle doivent se réunir en conclave pour définir une stratégie contre Faure Gnassingbé. Voilà en quelque sorte le rêve, que dis-je, le cauchemar de François Boko.

Restez à jour en vous abonnant à notre canal Telegram.

En effet au lendemain de l’arrêt de la Cour constitutionnelle portant sur la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 22 février 2020, l’ancien ministre, commandant démissionnaire, fuyard et ingrat François Boko s’est exprimé sur les réseaux sociaux en ces termes : « En invalidant les candidatures des 2 faux-nez du RPT-UNIR, le régime vient d’offrir une chance historique au peuple pour faire bouger les lignes et obtenir les meilleures conditions de transparence et le cas échéant une transition pour l’avancement de la démocratie au Togo ». Il est allé, on ne sait en tant que qui, inviter ‘’les candidats de l’opposition à un conclave en vue de définir les meilleures stratégies … »

Voilà un bon rêveur qui va sortir de son cauchemar au lendemain du 22 février et constater que tout est accompli avec l’élection du meilleur des candidats car sans langue de bois, il faut reconnaitre trois choses :

1 – Le Togo n’est pas un pays en crise pour parler de transition. Les institutions de la République fonctionnent normalement et à merveille, et d’ailleurs les organisations régionales et internationales reconnaissent la vitalité des institutions au Togo.

2 – Les conditions d’organisation des élections au Togo ne sont pas les meilleures du monde, mais sont largement au-dessus de l’acceptable car elles sont inclusives, équitables, apaisées et transparentes. La communauté internationale notamment la CEDEAO, l’UA, l’UE, la Francophonie et l’ONU le reconnaissent et soutiennent le processus.

3 – Aucun conclave n’est possible entre les six candidats positionnés contre le ‘’champion de l’UNIR’’, car pour que des gens se mettent ensemble il leur faut des points communs convergents. Or dans le cas présent le seul point commun est que chacun veut le pouvoir, un point commun bien sûr divergent.

Entre un FABRE Jean-Pierre hautain, tribaliste, sans carrure et revanchard, un GOGUE Tchaboure surfeur des situations politiques, un KODJO Messan Agbeyome Gabriel ingrat, menteur, traitre et préférant le faux du vrai, un KUESSAN Georges-William Assiongbon qui ferait mieux une carrière en société civile ou en organisation internationale, un TCHASSONA TRAORE Mohamed jamais compris dans sa famille politique et un WOLOU Komi sans aucune assise politique, il n’y aura pas de miracle et rien ne les mettra ensemble, sauf cas improbable voire impossible d’alliance contre nature. Mais là aussi le peuple ne sera jamais dupe.

Alors Boko l’apprenti politicien peut continuer de rêver !

AZETO

Tu pourrais aussi aimer

Laisser un commentaire

Plus dans:Opinions