Selon les résultats d’une nouvelle étude de la Banque mondiale menée auprès de 1 500 micro-entrepreneurs de Lomé, au Togo, les formations axées sur les compétences psychologiques entrainent une hausse de 30% des bénéfices contre 11% pour les formations commerciales classiques.
L’étude menée avec l’appui de la National University of Singapore Business School et de l’université allemande Leuphana de Lüneburg montre que les entrepreneurs togolais qui ont reçu une formation à l’initiative personnelle ont réalisé des bénéfices bien supérieurs à ceux des entrepreneurs ayant des compétences classiques.

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« La formation a été particulièrement efficace pour les entreprises détenues par des femmes, qui ne tiraient en général guère profit des formations classiques. Les bénéfices des femmes formées à l’initiative personnelle ont augmenté de 40 %, contre 5 % pour les entrepreneuses formées de manière plus classique», ajoute Markus Goldstein, coauteur de l’étude et responsable du Laboratoire d’innovation de la Banque mondiale sur le genre et l’égalité des sexes en Afrique.
Ces résultats surprenants viennent renforcer la thèse selon laquelle, entreprendre nécessite plus l’esprit entrepreneurial que les compétences techniques classiques.
« Elle (l’étude) démontre que les formations s’attachant à développer l’esprit d’initiative parviennent à inculquer des qualités entrepreneuriales considérées jusqu’ici comme ‘’naturelles’’», estime la Banque mondiale.

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