Le scrutin opposera le 22 février 2020, sept candidats dont le président sortant Faure Gnassingbé. La campagne électorale a officiellement démarré. La société civile et les leaders religieux auront un rôle important.

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Pendant deux semaines, les sept candidats en lice pour la présidentielle vont sillonner les cinq régions du Togo sensibiliser les électeurs à voter pour eux.

Parmi les prétendants aux plus hautes fonctions de l’Etat, il y a l’opposant Jean-Pierre Fabre, l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo et le président sortant Faure Gnassingbé. Le scrutin présidentiel est désormais un scrutin à deux tours au Togo

Qui sera le plus convainquant ?

Le blogueur Vence Adzimahé alias Salaud Lumineux, considéré comme l’une des personnes dont la voix comptera dans le processus, pense que « cette élection présidentielle aura une certaine spécificité, elle sera même historique.

Pour la première fois, j’ai l’impression que l’enjeu ne sera pas forcément qui va arriver en premier, qui va gagner parce que personnellement, je suppose qu’on sait à peu près qui va gagner cette élection présidentielle à cause de la machine électorale qui tourne autour de ce candidat dont je ne vais pas donner le nom. Mais pour moi, je pense que pour cette élection, cela va être très déterminant ».

L’autre défi sera l’organisation d’une élection transparente dans un climat apaisée. D’ailleurs les évêques du Togo appellent dans un message à la transparence, à une élection sans fraudes et dans la paix.La conférence épiscopale n’a pas eu l’autorisation de participer à l’observation électorale

L’Eglise et la société civile en alerte

Pour le Père Émile Ségbédji, porte-parole de la Conférence des évêques du Togo, « si les élections constituent un moment important dans la vie d’un pays, elles ne doivent pas se transformer en une occasion de conflit, ni d’affrontement ».

Les organisations de société civile sont également prêtes à jouer un rôle.

Pour Nora Noviékou, membre de la section togolaise du réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (WANEP), « les périodes de campagne sont des moments de challenge, c’est vrai. Des moments de compétition. Mais que tout cela se passe dans la paix et la non-violence. C’est important. Que chaque candidat parle de lui, parle de son projet de société pour la population togolaise si jamais, il devenait président de la République ».

Pour sécuriser le processus électoral, une force spéciale a été créée. Elle compte 10 000 policiers et gendarmes répartis sur l’ensemble du territoire togolais.

DW

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