L’Assemblée nationale issue des élections législatives controversées du 20 décembre dernier aura été celle la plus critiquée dans l’histoire politique togolaise, de par sa composition et surtout par les élections qui lui ont donné naissance. Le Prof Adoté Blim Blivi, Géomorphologue et Océanographe, donne son appréciation de la 6e législature. Lisez plutôt !
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La législature en place, issue du 20 décembre, est d’un niveau très bas et ne peut pas générer les espoirs attendus. Tout un parlement qui ne connaît pas l’existence de la Constitution. Comment peut-elle élaborer des discussions et voter des lois relatives aux réformes constitutionnelles et autres…
Pourtant quelques noms figurent dans ces 91 députés : Mrs Agbeyomé, Klassou et Johnson, nouvellement député, de surcroît doyen d’âge… On note des juristes notaires et figures, tout le reste de sources variées ne sachant pas faire un travail administratif élémentaire…
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Quel espoir peux-tu relever de cette entrée torsadée, vicieuse avec des preuves d’assimilation autour de l’assiette juteuse du grand nombre ? Cette assemblée n’a pas les qualités primaires de préparation des lois, des règles, des conventions. La Cour Constitutionnelle n’a fait qu’un exercice de jeune juge face à Johnson Ablohoun André, doyen d’âge, très pauvre, très réduit au plan actif neuronique, devant le peuple togolais, toutes les tendances assemblées.
Mr Agbeyomé est également critiqué, bloquant délibérément son large portefeuille d’expériences et préférant rentrer dans une moule de PA annuel. Mon conseil stratège : juste après le discours du doyen d’âge à la rentrée parlementaire, les députés sont renvoyés à deux mois d’école parlementaire et de lecture et d’appropriation des instruments juridiques fondamentaux du Togo dont la Constitution.
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Le PR a raison de dissoudre cette législature sans prospective prometteuse. Il doit saisir cette occasion, véritable caution de son acte attendu pour reprendre en main…. »se parler ». Évitons le mot dialogue.
Pr Adoté Blim Blivi

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