Agbéyomé KODJO, candidat inspiré ne cesse de surprendre les togolais dans ses tapages médiatiques. L’ancien Premier ministre de Gnassingbé Eyadéma qui se présente comme l’ultime solution pour une alternance réussie fait des déclarations de plus en plus inquiétantes. Il n’est pas étonnant qu’il fasse l’objet de nombreuses critiques de la part de l’opinion.

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Interrogé sur son programme politique, le candidat phare de Mgr Fanoko Kpodzro déclare qu’il prévoit libérer Kpatcha Gnassingbé. « J’irai en prison sortir Kpatcha Gnassingbé » a- t- il confié à la presse.

S’il est vrai que faire preuve de bon cœur que celui de libérer un homme qui croupit injustement en prison, est oeuvre utile, il faut tout de même retenir que le citoyen togolais a plus de préoccupations liées à l’amélioration de ses conditions de vie et de travail. Une promesse de libération de l’énigmatique prisonnier politique du Togo n’est aucunement le premier souci d’un togolais.

Agbéyomé Kodjo déclarait pourtant privilégier les stratégies politiques novatrices et fédératrices de conquêtes politiques. Jusque-là, ces stratégies ne sont pas visibles.

Pis, les dérives du candidat mettent à nu son manque d’idées novatrices et ne font que confirmer son désir nostalgique de retrouver un prestige longtemps perdu.

Présent, en invité encombrant à la conférence de presse du parti politique Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Agbéyomé a pu entendre le candidat de l’ANC, Jean Pierre Fabre, expliqué clairement qu’il ne se ralliera jamais à l’idée de Mgr Kpodzro. Pour lui il n’est pas question de retirer sa candidature au profit d’Agbéyomé Kodjo: « Je ne renoncerai pas à ma candidature. Le problème n’est pas d’être devant ou derrière ou encore à côté de quelqu’un » avait-il déclaré.

Il est clair que les farouches opposants du régime ne comptent pas se faire avoir par un vendeur de vent et d’illusions.

Le candidat qui affirme avoir voulu entre temps renoncer à la mission qui lui a été confiée au regard des critiques à son égard, ne convainc guère les togolais par son programme.

Il est peut-être temps pour lui de se remettre en cause, de laver les souillures d’un passé lugubre fixé sur un présent controversé , afin d’éviter une énième humiliation au lendemain du 22 février 2020.

Ricardo Mercier (France)

independantexpress. net

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