Ce samedi à Lomé, le Parti National Panafricain (PNP) a tenu sa réunion hebdomadaire à son siège. A l’issue de cette rencontre, le parti s’est indigné de la réaction de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui « se jette des fleurs » par rapport au scrutin législatif du 20 décembre dernier. Le parti de Tikpi Atchadam planifie déjà de nouvelles manifestations dans les prochains jours.
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« Peuple togolais, la mobilisation doit continuer crescendo. Pendant que ça bouge à Dapaong, ça doit bouger à Aneho, pendant que ça bouge à Wahala, ça doit bouger à Notsè, ça doit bouger à Bè, Hédzranawoé, Agoè, Kantè, Kodjoviakopé, les marches ne doivent pas passer 2 jours sans donner de résultat », a déclaré Ouro-Djikpa Tchatikpi, Conseiller du président du parti. Et d’adresser aux militants : « La balle est dans votre camp ».
Le PNP fustige le satisfécit de la CEDEAO qui estime que les élections législatives du 20 décembre étaient libres et transparentes. Il contexte les résultats du scrutin du 20 décembre ainsi que le nouveau visage de la nouvelle Assemblée nationale.
« Dans tous les cas de figure, le nième simulacre électoral, plus qu’un échec, n’est qu’un non-sens, un non-événement auquel le peuple togolais ne doit reconnaître ni les résultats définitifs, ni les conséquences au niveau de l’hémicycle togolais », a lancé M. Ouro-Djikpa.
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Le parti remet en cause la légitimité de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en le traitant d’illégale. Pour le PNP, il n’y a pas eu de réformes constitutionnelles et institutionnelles et la mise en œuvre des mesures d’apaisement exigées avant la tenue de ces élections. Elles sont donc anti-démocratiques et ne peuvent pas être reconnues par les Togolais qui les ont d’ailleurs boycottées massivement le jour du scrutin.
Nombreux sont les observateurs qui pensent qu’après ces élections, la crise togolaise risque de prendre une autre allure. Le chef de file de l’opposition et président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Jean-Pierre Fabre et de la Coordinatrice de la Coalition des 14, Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson, demandent l’annulation de ces élections législatives.
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Le PNP galvanise déjà les populations du Nord au Sud pour de nouvelles manifestations pacifiques pour faire échec au « simulacre ».
Nicolas

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