C’était l’événement dans l’événement mardi dernier à Timbou. Après le lancement du fameux transfert monétaire et le cadeau inestimable de « Faure-vi » à son bétail électoral du coin pour le sauver de la misère ambiante – 15 kolos par trimestre pour toute une famille, ce qui fait 5 kolos par mois et 166 F par jour -, il a reçu aussi en retour des non moindres illustres cadeaux de la part des populations : un cheval tout blanc et un habit plus long que le pantalon, on veut dire un boubou, aussi de couleur blanche. Les cadeaux sont censés le servir à mener sa campagne électorale pour un 4e mandat en 2020. Selon les explications scientifico-métaphysiques, le cheval blanc est un symbole de la jeunesse, de l’élégance, de la vitalité, de la vigueur et de la dictature du « p’ti », et le boubou blanc devrait l’illuminer sur le chemin de sa victoire en 2020…
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Donner, c’est bon. Baba God même a dit dans son roman céleste qu’il y a plus de bénédiction à donner qu’à recevoir. Mais nous on pense que ces cadeaux faits à « Faure-vi » sont un véritable gâchis. Oui, les « Cinkansélais » auraient pu les faire à quelqu’un d’autre qui va vraiment les utiliser. Sinon, notre « Faure-vi »chéri qu’on connaît comme notre nom ne va jamais les utiliser, surtout pas le cheval blanc. Oui, ce cheval va lui faire honnnn…c’est-à-dire peur quand il le verra simplement à proximité. Pourquoi « nti » on dit ça ? Il aurait l’impression que l’homme « Tikpique » est tout près. Parce que le cheval blanc est le symbole du parti « Atchadamique ». Ce serait alors comme un piège que lui ont tendu les populations de Cinkansé. Selon un fils du milieu qui est dans le secret des dieux, s’il commet l’erreur de s’asseoir sur le cheval, il risque de subir un sort similaire à celui de Kakou Ananzé ; c’est-à-dire que son fauteuil « prégodentiel » privé sur lequel Dadja lui-même a griffé son nom avant de refuser le sel le 5 février 2005, va disparaitre en un clin d’œil et se retrouver entre les mains du « Prégodent » du PND, que dis-je, PNP.
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En tout cas, on connait notre « Faure-vi», c’est un homme très peureux, pardon, très prudent et il ne va jamais mettre ce cheval dans sa maison et même passer tout près. C’est comme un espion que Tikpi lui a envoyé, par l’entremise des populations de Cinkassé…Bon, on va faire un pari. « Tchalévi simple » ne va jamais monter sur ce cheval blanc. Si quelqu’un pense le contraire, parions alors. Le prix en jeu, nos mamans. C’est-à-dire que celui qui gagne prend la maman du perdant et ce dernier prend celle du gagnant. Génial non ? Quoi ?…
Source : Liberté

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