Ces propos, la Coordinatrice de la Dynamique Mgr Kpodzro, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, les tenait l’instant après sa libération provisoire et celle de son collègue Djossou Gérard, ce jeudi 17 décembre 2020, arrêtés pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et de groupement de malfaiteurs ». 

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« Le doyen des juges nous a accordé la liberté provisoire qui a été demandée par notre conseil. Le moral est haut parce que nous nous sommes sentis fortement soutenus. Je voudrais saisir l’opportunité pour remercier mes compatriotes, remercier la classe politique, la société civile et remercier les femmes et l’Église catholique », a indiqué la Coordinatrice de la DMK. 

Elle a poursuivi : « Nous avons compris vraiment, Monsieur Djossou et moi, que nous avons des pasteurs dans ces moments difficiles, ils ne nous ont pas abandonnés. On est condamnés à faire en sorte que demain soit meilleur au Togo et demain sera meilleur ».

Gérard Djossou, Président de la Commission des Affaires sociales et Droits de l’Homme, au sein de la dynamique, étant dans la même perspective de Mme Adjamagbo n’entend pas lâcher prise. Le combat pour l’alternance au sommet de l’Etat doit continuer. 

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« Je ne peux pas relâcher. Il est absolument important de continuer ce combat. Ce pays nous appartient, c’est un patrimoine donc j’ai le devoir et l’obligation d’y rester et poursuivre ce combat », a-t-il laissé entendre.

Notons que pour l’heure, les deux responsables de la DMK doivent éviter de déférer aux convocations du magistrat instructeur, obtenir l’autorisation de ce dernier avant tout déplacement, et ne pas aborder publiquement le fond de l’affaire.

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