L’Alliance nationale pour le changement (ANC) a dénoncé mardi lors d’une conférence de presse, l’interdiction ou la perturbation de certains des meetings de son candidat Jean Pierre Fabre à la présidentielle du 22 février, dans le nord du Togo.

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Pour les responsables de ce parti, cinq meetings ont été déjà interdits par les autorités locales ou perturbés par des individus se réclamant du parti au pouvoir.

L’ANC a dénoncé et condamné des « comportements antirépublicains, des harcèlements et menaces de la part des autorités locales ainsi que des dérives liberticides du régime (…) ».

« L’ANC est aujourd’hui dans la surenchère, et essaie d’augmenter fictivement le nombre des incidents pour mieux contester la victoire que nous aurons le 22 février », a réagi Christian Trimua (Représentant du candidat Faure Gnassingbé), interrogé par l’Agence Savoir News.

« C’est donc une sorte de préparation des esprits à une contestation post-électorale, qui fait que l’ANC monte en surenchère sur le nombre des incidents », a-t-il affirmé.

« Sur les relations entre les préfets, les partis politiques et les équipes de campagne sur le terrain, le ministre de l’administration territoriale a donné la réponse. En revanche, en tant que représentant du candidat Faure Gnassingbé, nous voulons simplement rappeler que nous n’avons aucun lien avec ces empêchements de près ou de loin. Il est vrai qu’à Sotouboua, il a été constaté qu’un groupe de danseurs de notre équipe de campagne a approché l’équipe de campagne de l’ANC. C’est simplement dans la culture que nous connaissons chez nous, pour ceux qui suivent les luttes Evala. Naturellement, vous avez des danseurs qui se défient les uns, quand nous sommes en compétition de lutte. Malencontreusement ou malheureusement, nos équipes ont voulu reproduire le même schéma. Malheureusement l’ANC n’a pas d’humour. Nous avons pris acte et nous avons donné de consignes à nos militants de ne plus tenter cela », a longuement expliqué Trimua (également ministre des droits de l’Homme).

A en croire ce dernier, « il n’y a eu aucun acte de violence, aucun acte d’hostilité ».

« A UNIR, nous avons un calendrier étalé sur toute la première semaine de la campagne, préfecture par préfecture, site par site, qui ont été communiqués à la totalité des préfets, avant le démarrage de la campagne. Et chaque fois que nous avons une modification, nous le signalons à temps. Nous n’avons aucun incident à part celui de Sotouboua. En revanche, quand on prend Gando ou Dankpen où nous avons vu l’équipe de l’ANC devant des chaises vides, naturellement, c’est leur incapacité à mobiliser des électeurs pour les écouter », a poursuivi le ministre.

« A la date d’aujourd’hui, aucun incident majeur relevé sur les questions des droits de l’homme par rapport à la campagne électorale. L’incident de Sotouboua est une petite incompréhension », a ajouté le ministre.

Rappelons que la campagne électorale prendra fin le 20 février. Au total sept candidats dont le président Faure Gnassingbé, Jean Pierre Fabre et Agbéyomé Kodjo sont en lice pour ce scrutin présidentiel.

SavoirNews

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