Papson Moutité arrêté le  8 avril dernier, a recouvré sa liberté provisoire la soirée du 14 mai passé pour raison de santé. L’artiste togolais de la chanson, Papson Moutité est accusé  d’abus sexuel sur ses collaboratrices et d’avoir tourné des vidéos pour adultes.  Sa libération n’est pas du goût de la société civile qui utilise la toile pour exprimer sa colère.

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«C’est avec surprise que nous avons appris la libération de Papson Moutité. Nous irons vers le juge pour connaître les causes de cette libération provisoire sous contrôle judiciaire. Pour nous il est très important que les victimes soient protégées et que justice soit faite.

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Et donc nous agirons en prenant en compte tous les recours légaux que nous avons à notre disposition. Nous ne paniquons pas, nous irons voir ce qui est possible d’être fait pour que procès ait lieu et pour que cette affaire ne finissent pas en queue de poisson » nous a confié la journaliste Marthe Faré, membre du collectif « non c’est non »

« Cette histoire, je l’ai découverte comme tout le monde. Jamais, je n’ai violé qui que ce soit comme les gens le disent. Ma moralité ne me permet même pas de tourner des vidéos pour adulte. Je suis une personne que Dieu a bénie, je lui rends grâce.

Je ne sais pas ce qui me manque pour abuser  une personne ou tourner des vidéos érotiques. Je ne peux pas aujourd’hui dire plus que ça. Tout ce que je sais, c’est que je peux faire des erreurs, des bêtises mais aller jusqu’à violer une personne, ça, je ne peux jamais le faire », a réagi Paspson Moutité

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Pour Kouigan Yawa,  la maire d’un arrondissement d’Atakpamé et Directrice adjointe de l’Information et de la Communication à la Présidence  « en raison de la sensibilité des crimes à caractère sexuel…tout harcèlement doit être porté à la connaissance du juge des libertés qui devra tirer toutes les conséquences de la violence des conditions de la mesure ».

« Le viol est un crime » écrit la secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) , Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson.  Le directeur de publication du journal Forum de la semaine écrit dans un tweet «  halte à la banalisation du viol, un ignoble et inadmissible crime ! »

La libération provisoire de l’artiste Papson Moutité n’a pas fini d’indigner les togolais.

Luc Amen

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