Profitant de la visite à Lomé des membres de la Banque Mondiale pour le projet Education et Renforcement Institutionnel, phase 2 (PERI 2), une mission de terrain conjointe a fait plusieurs jours dans différentes régions du Togo. Objectif : constater les avancées du projet et déceler les difficultés ou retards à solutionner.
Dans les régions du sud du Togo, les équipes composées des membres du Ministère des Enseignements Primaire, Secondaire et de la Formation Professionnelle (MEPSFP) et des membres de l’Unité de Coordination du Projet (UCP) ainsi que de ceux de la Banque Mondiale (BM) sont observer la mise sur pied de la formation des enseignants du CE1 à l’utilisation du leur nouveaux manuels scolaires. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la réforme curriculaire qui vise à obtenir une amélioration de la qualité des enseignements au primaire.

Suite à cela, les équipes ont également tenues à se rendre dans le nord du pays, comme à Sokodé, Mango ou encore Dapaong, également domaines d’intervention du PERI 2. Là encore, les équipes ont vu se dérouler la formation des enseignants du CE1, qui a concerné tout le territoire.
Sur place, les équipes ont également constaté l’engouement des populations quant à la scolarisation de leurs filles, notamment pour l’adhésion des parents quant au port de l’uniforme scolaire distribué gratuitement par le PERI 2, aux filles du CP1 au CM2, dans le 4 préfectures sélectionnées d’Anié, de Kpélé, de Dankpen et de Kpendjal. Dans ces mêmes régions, les filles de CM1 ont bénéficié, également gratuitement, de kits sanitaires (serviettes hygiéniques) afin de leur assurer un meilleur confort et une plus grande discrétion lors de leurs menstruations. En effet, lors de la venue de leurs règles, parfois mal préparés certaines se tâchent et sont victimes de moqueries. Cela entraine l’absentéisme chez les filles.
«Dans l’ensemble les constats sont satisfaisants et la Banque Mondiale est ravie, même s’il y a des insuffisances par endroit. Il faut maintenant améliorer l’utilisation des manuels dans les classes afin d’épouser les instructions données au préalable. Il appartient aussi aux enseignants de mettre en œuvre tout ce qu’il leur a été transmis lors des formations pour que les élèves apprennent dans les meilleurs conditions possibles », a souligné Hyacinthe Gbaye, économiste et chargé du projet PERI 2 à la Banque Mondiale.
 

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