La coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise vient d’avoir raison de l’Union des forces de changement (UFC) de Gilchrist Olympio. Le représentant de ce parti politique, Jean-Claude Atsou Homawo doit faire ses bagages et quitter la Commission électorale nationale indépendante (CENI). La place sera occupée par Francis Pedro Amuzun (photo) de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), parti membre de la coalition des 14.

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C’est ce que vient de décider l’Assemblée nationale ce jeudi après-midi en séance plénière. Ce départ de l’UFC met définitivement fin à la guerre qui a retardé la composition paritaire de l’institution qui organise et supervise les élections au Togo, conformément aux décisions sorties de la 2èmeréunion du comité de suivi chargé de la mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO.

Ce comité avait décidé le 23 septembre dernier que les 2 protagonistes de la crise politique, à savoir le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR) et la coalition des 14 partis politiques doivent désigner librement leurs 8 représentants à la CENI. Mais l’UFC, un autre parti politique parlementaire et partenaire du parti au pouvoir sur la base de l’accord politique du 26 mai 2010, a fait savoir qu’elle n’est pas prête à laisser sa place.

Le parti du fils du premier président démocratiquement élu au Togo, malgré qu’il participe à l’action gouvernementale sur la base de l’accord suscité et fort d’une disposition incongrue de la loi portant statut de l’opposition qui lui donne le droit de se réclamer de l’opposition malgré qu’il est au gouvernement, se réclamait à l’envi qu’il est de l’opposition.

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En conférence de presse le 30 octobre dernier, les responsables de ce parti politique ont persisté et signé qu’ils sont un parti d’opposition qui a sa place au sein de la CENI, n’en déplaise à ceux qui pensent le contraire.

La 3ème réunion du comité de suivi chargé de la mise en œuvre de la feuille qui a eu lieu le week-end dernier à Conakry en est-il pour quelque chose dans cette décision ? La réponse est affirmative.

Désormais, on peut assister à une recomposition paritaire de la CENI avec 8 membres pour le parti au pouvoir et 8 membres pour la coalition de l’opposition.

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