Après l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) trouve que la composition actuelle de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) est infectée et disqualifiée à conduire le processus électoral en cours. Dans un communiqué, le parti de Me Yawovi Agboyibo (Photo) croit qu’il urge de désinfecter l’institution organisatrice des élections avant tous scrutins au risque d’allonger la liste des divers échecs électoraux au Togo.
Selon le parti des déshérités, la composition actuelle de la CENI est déséquilibrée et cela entachera la crédibilité des élections. Et ces anomalies relèvent des textes régissant l’organisation des scrutins.
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Dans son communiqué, le parti fustige l’Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir qui malgré les interpellations de l’opposition notamment de la C14, continue par installer les démembrements de la CENI.
Au CAR, on reste convaincu que l’échec des diverses consultations électorales au Togo est lié des graves anomalies qui entachent les textes régissant l’organisation des élections.
« Parmi ces anomalies, la plus préoccupante qui infecte la configuration, non seulement de la CENI, mais également de la Cour Constitutionnelle, de la HAAC et autres institutions chargées de veiller à l’équité des consultations électorales, est la disposition que le pouvoir UNIR a inséré dans la loi N°2013-015 du 13 juin portant statut de l’opposition qui accorde à tout prix la faculté de se réclamer à la fois de la majorité gouvernante et de l’opposition au gouvernement », a fait observer le CAR de Me Yawovi Agboyibo dans le communiqué.
Pour le CAR, l’entêtement du pouvoir de Lomé a organisé les élections dans les conditions actuelles, n’augure rien de bon pour l’avenir du pays.
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« Aussi longtemps qu’il ne sera pas remédié à ces anomalies, les élections organisées au Togo continueront à être dépourvues de sens avec les mêmes conséquences politiques et socio-économiques », a alerté le CAR.
En attendant les réactions des facilitateurs et du comité de suivi institué par la CEDEAO suite à sa feuille de route sur la crise de la CENI, l’institution dirigée par Kodjo Kadanga, poursuit ses activités et annonce dans la foulée le début du recensement électoral dans le mois d’octobre en vue des législatives du 20 décembre 2018.
Thierry AFFANOUKOE
Source:gapola.net

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