Aux dernières nouvelles, le communiqué de la CEDEAO qui circulait sur les réseaux sociaux depuis vendredi nuit est un vrai. Dans ce document, les facilitateurs de la crise sociopolitique togolaise confirment la date du 20 décembre retenue pour la tenue des élections législatives et demandent au gouvernement d’accorder 3 jours supplémentaires pour le recensement électoral.

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La coalition des 14 partis politiques de l’opposition s’étonne de ce que cette décision vienne des facilitateurs, à la suite des consultations des protagonistes de la crise, conduites du 3 au 6 novembre derniers à Conakry par le président guinéen, Alpha Condé.

« Nous sommes étonnés de constater qu’il y a un écart entre ce que nous attendions, ce dont nous avons parlé à Conakry et ce qui figure dans ce communiqué qui du reste n’est pas signé », a déclaré ce dimanche sur RFI, Brigitte Adjamagbo Johnson, la coordinatrice de ce regroupement de partis.

Pour la secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), il ne peut y avoir des élections ‘fiables’, ‘démocratiques’ et ‘transparentes’ le 20 décembre prochain. « Nous ne connaissons pas de date pour ces élections-là que les Togolais attendent », a-t-elle prévenu.

Du relevé de conclusion de la CEDEAO qu’on attribue aux 2 facilitateurs, on retient que la CEDEAO tient à la date du 20 décembre retenue pour les élections législatives.

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S’agissant du recensement électoral pour la constitution d’un nouveau fichier électoral, la CEDEAO demande au gouvernement de Faure Gnassingbé d’examiner la possibilité d’une « prolongation exceptionnelle »des inscriptions sur les listes électorales pour une période maximum de 3 jours.

« Toutes les dispositions nécessaires à l’élaboration d’un fichier électoral fiable et crédible et à des élections inclusives et transparentes seront prises conformément au mandat confié aux facilitateurs. A cet effet, l’audit du fichier par des experts indépendants constitue un gage supplémentaire », écrivent les présidents ghanéen, Nana Akufo-Addo et guinéen, Alpha Condé.

Dans la foulée de cette décision, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) incomplète a, par communiqué en date de ce samedi, décidé de 3 jours supplémentaires pour le recensement électoral, à compter du 16 novembre prochain. Elle demande aussi à ceux qui n’ont pas encore fait acte de candidatures pour les prochaines élections législatives de faire diligence et compléter leur dossier après.

Autre point important du document qui porte la date du 9 novembre dernier, concerne les mesures d’apaisement. La facilitation exhorte le gouvernement à faire accélérer les procédures judiciaires et à étudier la possibilité de mesures de clémence additionnelles en faveur des personnes encore détenues.

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La coalition des 14 sera en conférence de presse ce lundi pour les sujets brûlants de l’heure.

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