A la conférence de presse que le Comité d’organisation du Forum présidentiel de la jeunesse a organisée ce mercredi à Lomé, les maux dont souffrent les universités publiques au Togo se sont invités aux débats. A en croire le Professeur Dodzi Komla Kokoroko, président de l’Université de Lomé (UL) et président du comité susmentionné, l’augmentation des bourses et des allocations de secours, la construction davantage d’amphis…sont loin d’être la solution appropriée aux problèmes des deux (02) universités publiques du Togo.

Restez à jour en vous abonnant à notre canal Telegram.

Lire aussi:« UL: les dessous de l’arrestation du vice doyen de la faculté des sciences de la santé »

Arrivé à la tête de l’Université de Lomé en mai 2016, l’agrégé des sciences juridiques et politiques dit avoir une solution clé en main pour sauver la situation. Pour lui, la solution aux problèmes universitaires se trouve dans l’orientation.

« Si on prend le citoyen lambda sur les questions de l’université de Lomé, il vous dira : augmentez la bourse, construisez davantage d’amphis… je peux vous assurer que ce n’est pas la solution aux problèmes de nos universités », a-t-il lancé à l’endroit des hommes et femmes de médias.

Le baccalauréat qui ouvre les portes aux études supérieures ne suffit plus, selon lui, pour envisager un florissant cursus universitaire. Les étudiants, a-t-il poursuivi, doivent faire preuve d’autres compétences intellectuelles pour se garantir une réussite dans les universités publiques du Togo.

Lire aussi:« UL: quand la thése d’un étudiant en droit met mal à l’aise le Prof Kokoroko »

« Si on permet à quelqu’un qui n’est pas brillant d’obtenir le BAC et on l’amène à l’université, il ne réussira pas »,  pense-t-il.

Fort de ses dix (10) années d’agrégation, le Président de l’UL exige de « vraies politiques publiques qui prennent en compte des questions d’orientation » pour régler les crises dans le supérieur. Quant au défi de professionnalisation qu’exige le gouvernement des universités publiques, le juriste pense que le gouvernement devra attendre longtemps encore.

« La professionnalisation qui est au cœur de tous les discours ne se réalisera pas du jour au lendemain dans nos universités. Il nous faut des structures et ça, c’est un engagement politique », souligne-t-il.

Pour rappel, l’Université de Lomé comme celle de Kara font face depuis des années à des revendications estudiantines de plus en plus grandissantes.

 
Source:globalactu.com

Tu pourrais aussi aimer

Laisser un commentaire

Plus dans:Education