Le leader du Parti national panafricain (PNP) s’est prononcé sur la révision de la loi sur les manifestations. Dans un audio comme à son habitude, Tikpi Atchadam en exil fait observer aux Togolais qu’il reste seulement 4 mois pour la fin de l’année 2019 et il est l’heure d’intensifier la mobilisation contre le régime. Cette ‘nouvelle’ loi, marque le leader du parti instigateur du 19 août 2017, traduit la panique générale dans laquelle se trouve le régime de Faure Gnassingbé. Cette loi, poursuit-il, est contre les manifestations mais une bonne nouvelle pour le peuple togolais en lutte. Cette loi, note-t-il, est ‘anticonstitutionnelle’, ‘déshumanisante’ et prouve que l’Assemblée nationale issue des élections législatives du 20 décembre 2018 travaille pour un homme et non pour le peuple.

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L’objectif visé par cette loi sur les manifestations, dit-il, est d’amener les Togolais à un dégoût total des manifestations afin qu’ils renoncent définitivement. Tikpi Atchadam pense que le  pouvoir pris dans un affolement total a, par cette loi, pris le risque de se priver d’interlocuteur en cas de manifestation. Personne, a-t-il martelé, ne respectera cette loi.

« Pour nous, un seul point de rassemblement veut dire pas du tout de point de rassemblement fixe. Tout point du territoire tient lieu de point de rassemblement. Un seul point de chute veut dire pas du tout d point de chute fixe. Désormais, on n’a plus besoin d’un message pour sortir et chasser le régime », a-t-il lancé ajoutant que malgré la sérénité ‘forcée’ et ‘apparente’, Faure Gnassingbé et son régime redoutent la réaction du peuple togolais

 A en croire le leader du PNP, 2020 est l’année de la décision finale pour le peuple togolais qui doit prouver à la face du monde qu’il n’est pas un ‘agrégat d’individus sans lien’.

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« Si à partir de 2020 le président de la République togolaise se nomme encore Gnassingbé, la curiosité politique portera désormais à la fois sur le régime et sur le peuple. Pendant que le monde va se demander : ‘quel est e régime’, il ne pourra s’empêcher de s’écrier : ‘mais quel est ce peuple !’ », a-t-il marqué.

Le peuple togolais, selon lui, n’a pas le choix, il doit reconquérir sa liberté.

Le président du parti au cheval blanc se refuse de croire que l’année 2020 sera une année de violence, de feu, de sang, de malheur et de larmes. Mais tout cela, a-t-il précisé, dépendra de l’attitude de la ‘minorité’ au pouvoir.

Source:globalactu.com

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