Pendant que d’autres pays protègent leurs faunes et font prospérer leur tourisme, les hippopotames et les éléphants sont en voie d’extinction au Togo. Le commerce illicite de l’ivoire et des dents d’hippopotames prend de l’ampleur. Des réseaux de trafiquants font tout pour passer par les mailles grâce à la corruption, et malgré les efforts d’EAGLE-Togo qui accompagne les autorités pour que les textes sur la protection des espèces protégées soient appliqués.
Pourtant, le Togo a adopté un code forestier, sans oublier les efforts de saisies d’ivoire en provenance des autres pays. C’est au Togo qu’il y a eu  une grande rencontre où dix-sept (17) pays africains, le Togo y compris, ont décidé d’unir leurs efforts pour la protection des éléphants, menacés de disparition et dont la population actuelle en Afrique est estimée à 415.000, selon le dernier rapport de septembre 2016, de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Tout ceci est dû aux manquements dans l’application effective des textes relatifs à la protection des espèces menacées d’extinction. EAGLE-Togo s’efforce d’appuyer les efforts du gouvernement dans cette lutte.
Pour sauver les derniers éléphants, les Etats africains ayant participé à la rencontre de Lomé en février 2008, ont signé une déclaration, marquant une formalisation de leur coopération dans la lutte pour la conservation de l’éléphant et contre le trafic de l’ivoire.
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Non seulement cette déclaration recommande une attitude commune contre l’abattage des éléphants aujourd’hui menacés, mais aussi de l’importance d’une politique forte pour la conservation de l’éléphant et des stratégies de gestion, sentinelles pour le maintien des populations d’éléphants.
Il est vrai que le marché de l’ivoire a chuté, le braconnage est en régression, mais les pays d’Afrique dont le Togo réclament de l’aide pour reconstituer les populations de pachydermes. A Lausanne, Franz Weber a signé une convention d’une durée de 25 ans à compter de l’année 1990 avec le gouvernement togolais, qui lui avait été octroyé la gestion du parc de Fazao-Malfakassa, une réserve de 200.000 hectares, situé à l’Ouest du Togo, près de la frontière avec le Ghana.
A la fin du contrat avec la fondation Franz Weber,  le ministère  en charge de l’Environnement  a confié la gestion du parc à un conservateur. En réalité, les populations d’éléphants n’y sont pas les plus importantes qu’entre 100 et 350 individus sur le territoire national, selon les diverses estimations du ministère de l’Environnement.
L’espèce de pachyderme aussi, dont la population est en voie de disparition dans le sud-est du Togo du fait des activités de l’homme. La chasse aux hippopotames et la pêche restent des activités traditionnelles dans cette partie du pays. Les sensibilisations et autres actions de proximité se sont multipliées ces dernières années afin de freiner le phénomène.
Au sud-est du Togo, à la lisière de la frontière avec le Bénin, les populations riveraines du fleuve Mono s’organisent pour mieux protéger ces hippopotames,  selon le ministère en charge de l’Environnement. L’espèce menacée peut contribuer à l’élargissement du patrimoine culturel pour alimenter le secteur du tourisme. La conscience renaît avec l’extension des activités génératrices de revenus.
Plusieurs actions et activités de sensibilisations du PNUD sont menées pour détourner l’attention des braconniers et des activités qui appauvrissent les mares. Mais, le braconnage n’est pas prêt à s’arrêter. Tout ceci est dû à la non- application de la loi des espèces protégées.
Mais pourquoi vouloir à tout prix sauver l’éléphant?

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