Agbéyomé Mensan Kodjo, le candidat malheureux de la Dynamique Mgr Kpodzro est depuis quelques jours dans la tourmente. L’ex-technicien de leur Dynamique, chargé de la compilation des résultats de la présidentielle du 22 février 2020, Xana Komla Sadjo-Hetsu, a décidé de briser la glace. Les langues se délient et tout met à nu les mensonges de la fameuse Dynamique sur sa prétendue victoire lors de la présidentielle passée.

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Analyste de données et consultant indépendant, Xana Komla Sadjo-Hetsu propose des solutions automatisées aux entreprises. Il intervient dans le domaine financier également eu égard à sa formation de financier au Maroc.

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Dans une interview exclusive, Monsieur Xana Komla Sadjo-Hetsu nous parle du job que la Dynamique lui avait confié, à savoir les compilations des résultats des élections, et de l’impossibilité aujourd’hui pour ses patrons d’hier d’apporter les preuves de leur imaginaire victoire. Parce qu’il n’y en a jamais eues. Pas même un début de preuves

Monsieur Xana Komla SadjoHetsu, bonjour. En quoi a consisté  réellement votre collaboration avec la Dynamique Kpodzro ?

Bonjour Monsieur le Journaliste. Permettez-moi de vous remercier pour cette opportunité que vous m’afin que je puisse vider une partie de mon ventre, en toute honnêteté et en toute humilité dans ce que j’appelle  » dossier prétendue victoire du candidat Agbéyomé Mensan KODJO « . J’ai été le chargé du développement de la plateforme informatique de centralisation, de traitement, de compilation des données et de diffusion des résultats du scrutin du 22 février 2020 pour le compte de la Dynamique Mgr Kpodzro.

Je précise par ailleurs que j’ai également paramétré le système de remontée des incidents possibles le jour du scrutin.

Aviez-vous des délégués/représentants dans tous les Bureaux de Vote?

Je n’étais pas chargé du déploiement des membres dans les bureaux de vote mais par contre ces personnes devraient impérativement acheminer dans une de mes bases de données toutes les informations utiles de chaque bureau de vote Le déploiement des membres et représentants dans les Bureaux de Vote (BV) a révélé de graves lacunes qui m’ont poussé à remettre en question le bon aboutissement de la compilation des résultats auprès de ANANI FIFA, MADAME ADJAMAGBO, PHILIPPE AMEDODJIE, AGBEYOME KODJO et COCO LANGUEH.

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C’est pourquoi le jour du scrutin, c’était la pagaille totale au sein de la Dynamique, tout le monde pleurait. Ce constat était général partout de Lomé jusqu’à Cinkanssé que le travail de déploiement a été bâclé.

Ces dysfonctionnements ont donné lieu à des échanges discourtois entre Madame ADJAMAGBO et certains autres membres de la Dynamique dont j’ai connaissance.

Etiez-vous entré en possession de tous les résultats des BV sur toute l’étendue du territoire, pour la réussite de votre mission ?

Il faut que l’opération de centralisation puisse avoir eu lieu avant de parler de résultats et il fallait qu’il y ait présence des délégués dans tous les bureaux de vote avant de parler de collecte de résultats ou de procèsverbaux (PV) sur toute l’étendue du territoire. Dans plusieurs enregistrements, que je mettrai volontiers à votre disposition, pour la manifestation de la vérité, vous entendrez sabotage partout. Ce saboteur a un nom connu de tous.

 J’invite la dynamique à avoir le courage politique de dire la vérité sur ce qui s’est réellement passé le jour-là. J’ai été surpris de voir la dynamique s’autoproclamer vainqueur des élections présidentielles. C’est une farce et une insulte à mon intelligence. Parce que le soir du scrutin c’est-à-dire le 22 février j’ai des éléments qui prouvent que la dynamique n’avait rien du tout comme résultats. Pire même le lundi 24 février, j’ai été contacté pour que je fournisse l’accès au serveur et que je leur donne les instructions sur comment l’utiliser.

Agbéyomé Mensan KODJO affirmait toujours avoir gagné les élections. Rires, sourires, pitié ou compassion ?

Il ne l’affirme plus à ce que je sache depuis sa rencontre avec le Procureur, mais par contre rien ne l’empêche de faire la lumière sur l’ampleur des dysfonctionnements qui font qu’il n’a jamais rassemblé tous les Procès-Verbaux (PV) des élections.

Quel était l’état d’esprit de la dynamique en cette période ?

Je n’ai pas trouvé la dynamique assez conséquente avec elle-même surtout avec le déploiement des moyens requis pour rendre disponible les résultats des élections. Pour preuve, pour solde de tout investissement dans le système informatique que nous devrions mettre en place seulement 1.280.000 FCFA a été décaissé et il me semble que l’on me demande de venir faire les comptes. J’attends incessamment que l’on m’invite pour ces comptes.

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Quels étaient vos rapports avec Brigitte Adjamagbo-Johnson, Fulbert Attisso et les autres membres de la dynamique ?

J’ai rencontré Madame Adjamagbo-Johnson la veille du scrutin et le jour du scrutin. La veille du scrutin, monsieur Emmanuel ATAYI, le directeur de cabinet de Monsieur Kodjo, m’a présenté à Madame AdjamagboJohnson comme étant la personne qui était chargée de la compilation des résultats et qui a été interpellé le 20 Février 2020 par les Services de Renseignements du pays. Le jour du scrutin, je lui ai fait part des difficultés que j’éprouvais et elle m’a suggéré d’en parler à monsieur Agbéyomé KODJO en personne. Ce que j’ai fait aussi.

Et de quoi aviez-vous discuté avec monsieur Agbéyomé KODJO, le candidat malheureux de la dynamique Mgr KPODZRO ?

J’ai rencontré M AGBEYOME quatre (04) fois. Une première fois pour la présentation de la plateforme technique, une deuxième fois pour lui relater le récit de mon interpellation par les Services de renseignements, une troisième fois la veille du scrutin pour une dernière réunion et une quatrième fois le jour du scrutin, dans son bureau chez lui à la maison.

Qui étaient vos principaux interlocuteurs au sein de la dynamique ?

Les personnes de la dynamique avec lesquelles j’ai travaillé sont Monsieur SIBABI BOUTCHOU et M. Emmanuel ATAYI. J’ai travaillé plus de 95% du temps avec monsieur Emmanuel ATAYI qui a élaboré le cahier de charges de la plateforme technique que je devais développer.

Dites-nous, Agbéyomé Mensan KODJO n’avait aucun résultat en sa possession avant de se déclarer vainqueur des élections du 22 février dernier au soir du scrutin ?

L’ampleur des dysfonctionnements était telle que mon travail de collecte et de centralisation-compilation et diffusion des résultats n’a pas pu avoir lieu pour plusieurs raisons.

La raison principale est que jusqu’à 14 heures le jour du scrutin, les numéros de téléphone des personnes chargées d’envoyer les résultats via SMS ne m’ont pas été communiqués. En effet, la centralisation des résultats se basait sur une authentification des numéros d’expéditeurs, ce qui veut dire que je devrais impérativement avoir tous les numéros de téléphones par communes.

Bien plus, monsieur Philippe Amedodji a acheté 12 cartes SIM auprès des vendeurs au bord de la route alors que j’avais insisté que cela soit fait en agence pour activation immédiate. Le jour du scrutin quand je voulais procéder au paramétrage de la plateforme, je me suis rendu compte que les 12 numéros achetés (06 Moov et 06 Togocel) n’ont jamais été activés ou mis en service au niveau de l’agence.

Donc, j’étais dans une situation où je n’avais ni les numéros des personnes qui étaient censés envoyer les résultats par SMS et ces personnes ne connaissaient pas le numéro de téléphone sur lequel ils devaient envoyer les informations. Ce n’est pas sorcier de savoir que si ces deux conditions minimales n’étaient pas réunies, on ne pourrait absolument rien faire.

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Après le coup de fil de madame Adjamagbo-Johnson à monsieur SIBABI BOUTCHOU d’insister auprès de Monsieur ATAYI pour m’envoyer tous les éléments dont j’ai besoin pour faire mon travail, monsieur SIBABI m’a dit au téléphone qu’il les avait déjà envoyés sur ma messagerie WhatsApp.

Immédiatement, je me suis rendu dans le bureau qui m’avait été affecté par la fille d’Agbéyomé KODJO en leur domicile à Tokoin Forever. Malheureusement, je n’avais aucun accès à internet alors que l’injection automatisée des données depuis le serveur local jusqu’au serveur dans le clowd et le site internet dédié à la diffusion des résultats des élections dépendait d’une bonne connexion internet.

Préalablement, nous avions prévu qu’une connexion internet depuis le réseau MTN du GHANA soit disponible au domicile de monsieur Agbéyomé KODJO pour ne pas se fier à la liaison internet des fournisseurs d’accès locaux qui pourraient être bloqués à tout moment, à titre préventif. Mais, le jour du scrutin je e suis rendu compte qu’aucune connexion internet n’était disponible audit domicile ; j’étais alors avec monsieur Amedodji Philippe à qui j’ai dit qu’il fallait que je sorte pour aller voir des prestataires dans la zone de Avenou Café Informatique que j’avais mis en alerte pour l’établissement d’un point d’accès autour du domicile de Agbéyomé Messan Kodjo.

Il a voulu me suivre mais je lui ai opposé un refus catégorique pour éviter que sa présence n’inquiète ces cracks en informatique réseaux qui étaient deux (2) ghanéens et un (1) nigérian. Au vu de l’amateurisme de notre part et dans l’organisation, deux (2) des cracks ont claqué la porte sauf un ghanéen qui a exigé une somme colossale pour avoir su établir cette connexion qui va durer 72 heures pour nous laisser le temps d’effectuer notre travail.

Finalement dans l’après-midi du jour du vote, la liaison a été établie et je lui ai remis tout ce que j’avais sur moi comme liquidité restante avec la promesse de lui en compléter le lendemain.

Je précise bien par ailleurs que le monsieur ghanéen a exigé d’être payé cash et j’ai dû lui remettre la totalité des fonds qui étaient en ma possession à cet instant et j’ai pris la route pour rejoindre Monsieur Emmanuel ATAYI que je n’avais pas vu encore de la journée. On était autour de 15 heures.

En ce moment, j’ai remarqué les appels en absence de Monsieur Philippe AMEDODJI que j’ai rappelé et qui m’a fait savoir que

Monsieur Emmanuel ATAYI venait de les rejoindre au domicile du candidat KODJO. C’est là que j’ai aperçu un pickup noir vitres teintées qui me suivait et j’ai compris qu’il y avait un danger imminent. Le pickup a engagé une course poursuite avec moi pendant plus de 30 minutes avant que je ne le sème dans la zone d’adidogome soviepe que je maitrisais bien. Je n’ai plus voulu regagner le domicile de monsieur Agbéyomé KODJO en passant par les pavés d’Adewi mais j’ai pris la direction de Noepe pour prendre par le grand contournement puis Baguida ou j’ai dissimulé mon véhicule pendant des heures avant de prendre encore une fois le boulevard du mono puis passer par mèches-Amina pour aller chez monsieur Agbéyomé KODJO…J’avais perdu la notion de temps en ce moment car tous mes téléphones étaient éteints sauf mon ordinateur, pour éviter une localisation. Arrivé dans le quartier d’Agbéyomé KODJO, j’ai remarqué un dispositif impressionnant de policiers devant son domicile et j’ai dû tourner en rond dans le quartier avant que mon véhicule ne soit encore reconnu et pisté par un autre véhicule qui dans la course-poursuite a eu un accident en cours de route ce qui m’a permis de m’évader …

J’ai conduit le véhicule jusque dans la zone d’Avepozo où j’ai trouvé un hôtel pour m’y refugier car tellement traumatisé et craignant pour ma sécurité au point de perdre connaissance et me réveiller autour de 4 heures du matin le 23 février.

Autour de 7 heures du matin, le 23 février, je suis sorti de l’hôtel pour acheter du crédit téléphonique afin d’informer la mission d’observation de la CEDEAO des tentatives de kidnappings à mon endroit.

Dans la foulée, j’ai accusé réception d’un mail de monsieur Emmanuel ATAYI envoyé la veille. Je lui ai répondu en lui faisant comprendre que je n’étais pas en sécurité et s’il pouvait m’aider à entrer en contact avec le Général Behanzin de la mission de la CEDEAO. Ce à quoi il n’avait pas donné une suite favorable. J’ai donc appelé le standard de l’hôtel 2 février qui m’a passé le Général Béhanzin de la CEDEAO qui m’a dit de lui communiquer l’hôtel et la chambre dans laquelle j’étais, ce que j’ai fait en lui fournissant les détails sur l’adresse email qui m’a communiqué.

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Après plus d’une heure de temps, je ne recevais pas de retour de sa part et c’est en ce moment que j’ai commencé par m’inquiéter, craignant que ma position avait été tracée j’ai dû donc quitter l’hôtel pour aller au 2 février où j’ai effectivement rencontré le Général Béhanzin.

Le Général Behanzin a aussitôt réuni leur équipe de gestion des crises post-électorales qui a recueilli mon récit à la fin duquel le représentant permanent de la CEDEAO au Togo est venu et a pris connaissance de la situation et m’a demandé de me retirer pendant quelques minutes pour qu’ils puissent se concerter.

A la fin de leur concertation, il est venu m’appeler pour me dire qu’il va être sincère avec moi, que la compilation et la centralisation des résultats est légale afin de disposer d’éléments de preuves pour formuler des recours mais que la démarche dans laquelle je m’étais inscrite est illégale parce que nous avons l’intention de publier avant la CENI les résultats des élections.

Il m’a dit que mon cas n’est pas encore grave puisque le Général Béhanzin a évoqué avec le chef de l’Etat l’interpellation musclée avec usage excessive de la force dont j’ai été victime et qui allait m’aider en me mettant sous sa protection personnelle à condition que j’arrête toute entreprise que je menais avec la dynamique avec pour objectif de se substituer à la CENI.

Il m’a remis son numéro privé et m’a dit de rentrer chez moi à la maison et que personne n’osera me toucher et que si c’est le cas de l’appeler ou le faire appeler de ma part si jamais je sentais la moindre menace.

C’est en ce moment que j’ai pris mes responsabilités en m’isolant dans un lieu sûr et secret. Toutefois, durant mon séjour en lieu sûr, j’étais constamment en contact avec ANANI FIFA (membre de la cellule de communication de la dynamique) qui m’a tenu au courant de comment des personnes de la dynamique sont allés chez monsieur Agbéyomé Messan KODJO me dénigrer et qu’il fallait que je vienne le rencontrer ce que je n’ai jamais voulu faire pour éviter de m’impliquer dans des situations qui pourraient me mettre en insécurité.

C’est le récit de la petite histoire mais je dis et je répète avec conviction qu’après son auto-proclamation comme président élu, Emmanuel ATAYI m’a envoyé un mail le 22 février après 19 heures me demandant d’activer la plateforme pour permettre la centralisation des résultats ce qui veut dire qu’à cette heure le soir du scrutin AMK n’avait encore aucun résultat.

Le lundi 24 février 2020 au matin dans une discussion WhatsApp avec Emmanuel ATAYI, nous avons eu un accrochage au cours duquel il m’a qualifié de traitre, il m’a encore une fois demandé de lui donner les clés du serveur et de lui indiquer la démarche à suivre car les gens de la dynamique lui en voulaient. Je lui ai dit que s’il continuait par me traiter de traitre, je serai obligé de déballer d’autres vérités.

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Suite à ces échanges j’ai informé ANANI FIFA qui m’a dit de le multiplier par zéro car il me poussait à bout dans le but de publier les éléments compromettants pour la dynamique pour que tout le monde me prenne comme un traitre et donc de ne pas céder à ses gymnastiques.

Un qualificatif pour toute la classe politique de l’opposition particulièrement pour la dynamique monseigneur Kpodzro.

Je n’ai aucune leçon à donner à la classe de l’opposition, je n’ai pas fait des études en opposition. Je suis un technicien- prestataire qui a proposé une solution sur laquelle j’ai passé plusieurs nuits blanches depuis le 8 février… tous les moyens matériels, humains et financiers n’ont pas été réunis pour que la compilation soit faite.

Si ces moyens avaient été réunis je n’aurais pas eu besoin de sortir du domicile d’Agbeyome KODJO pour rechercher des solutions qui relevaient de mon plan B. Je n’en dirai pas plus pour l’instant. Mais ce n’est pas tout.

Un autre membre de la dynamique, en l’occurrence monsieur Thomas Noussoukpoe vous traite de faux type et d’un inconnu ?

Le sieur Thomas Noussoukpoe connait mon numéro si ce n’est pas le cas il peut le prendre avec soit M. SIBABI BOUTCHOU soit M Emmanuel ATAYI. Moi je connais bien son numéro. Il prétend que la dynamique se réserve le droit de porter plainte contre moi pour service payé non fourni. Je les encourage à aller dans cette logique pour que je vienne m’expliquer. Par ailleurs, je peux vous confirmer que j’ai bel et bien reçu 1.280.000 FCFA des mains de M. Philippe Amédodji soit 1.180.000 FCFA à la banque postale de Nyekonakpoe le 21 Février 2020 à 14 heures puis 100.000 FCFA le même jour à 16 heures à son domicile sis à Tokoin Wuiti, un total donc de 1.280.000fcfa sur les 2.577.000 FCFA qu’il devrait me remettre cash comme il s’y était engagé auprès de Agbéyomé Mensan KODJO.

Je précise que le sieur Philippe Amédodji m’a promis de me remettre le solde restant à 18 heures, mais il me dira tard dans la soirée qu’il n’a pas pu réunir le reliquat mais que lendemain à 8 heures, il a une connaissance qui dispose d’un point western union qui pourra le servir quand bien même le jour du scrutin est un jour férié. J’ai attiré son attention sur l’impossibilité pour moi d’effectuer la compilation si ce montant sur lequel on a convenu devant Agbéyomé Messan KODJO n’était pas rassemblé.

Malgré le fait que cette somme n’ait été jamais complétée ni à 8 heures, ni à midi, j’ai fait de mon possible. Je ne ferai pas de compte ici dans le cadre de cette interview, mais j’attends incessamment toute invitation de toute personne se réclamant de la dynamique Mgr Kpodzro pour que l’on puisse faire les comptes.

Récemment, monsieur SIBABI a voulu que je leur fournisse des informations sur ce qui s’est réellement passé ; je lui ai clairement dit que je souhaite volontiers donner des explications à Emmanuel ATAYI et lui-même à condition que les premiers leaders de la dynamique y soient associés. Il s’est visiblement emporté mais j’ai été formel sur ce point car j’ai su par l’entremise de ANANI FIFA que des gens sont allés me diaboliser chez Agbéyomé Messan KODJO.

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Qui me connait au sein de la dynamique pour aller me diaboliser si ce n’est l’un d’entre les deux ou les deux SIBABI BOUTCHOU et Emmanuel ATAYI ?

Permettez-moi de rajouter une chose Monsieur Philippe AMEDODJI ne peut pas vraiment prétendre vouloir parler de moi et personne au sein de la dynamique à part Monsieur Emmanuel ATAYI.

Sur la technicité de la plateforme, il n’en avait aucune idée, c’est pourquoi en l’absence prolongée de monsieur Emmanuel ATAYI, le jour du scrutin il est rentré dans le bureau qui m’a été affecté pour me dire  » à partir de ce moment je prends tout en main  » et je lui ai fait comprendre que ce rôle était impossible pour lui car c’est des suites de séances de travail tous les jours depuis le 8 janvier et que lui et moi ne risquons pas de nous entendre car on ne parlerait pas un même langage.

Le rôle du sieur Amédodji Philippe se limitait à me remettre la totalité des fonds nécessaire au travail. Il a remis une partie, je n’ai aucun compte à lui rendre directement.

Parait-il que dans le cadre de votre mission, vous aviez un nom de code  » JEAN  » au domicile de monsieur KODJO ?

Le surnom  » JEAN  » est le nom de code que Monsieur Emmanuel ATAYI m’a attribué pour que ma vraie identité ne soit connue des Services de renseignements lors de nos échanges téléphoniques et pour que mon nom ne soit connu des personnes qui n’avaient rien à voir avec la compilation des résultats. Nous avons décidé de travailler dans l’ombre pour ne pas attirer l’attention de personnes malveillantes surtout au sujet de ma personne qui occupait une place centrale dans le dispositif de compilation des résultats.

Cependant, j’ai échangé plusieurs mails avec Emmanuel ATAYI et des mails avec SIBABI BOUTCHOU dans lesquels mon identité officielle s’affichait.

Etiez-vous un espion au sein de la dynamique Mgr Kpodzro ?

Les gens l’affirment sur les réseaux sociaux ? Aucunement pas. Pourquoi le serais-je, pour quel intérêt ? Je rappelle que c’est monsieur Gérard ADJA que j’ai contacté en premier.

Et il m’avait mis en contact séance tenante avec monsieur Emmanuel ATAYI qu’il avait même appelé au téléphone devant moi. Et l’ayant interrogé à propos de la mise en place de leur plateforme, Emmanuel ATAYI lui avait clairement répondu qu’ils étaient au point mort, avec plusieurs semaines de retard sur leur agenda. C’est comme cela que j’ai rencontré après Emmanuel ATAYI et la collaboration a pu démarrer.

Monsieur Xana Komla SadjoHetsu, nous vous remercions pour votre disponibilité

C’est plutôt moi qui vous remercie. Je reste ouvert à toute sollicitation. Merci.

Le Medium No 031

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