Quand nous révélions le 16 Mars dernier, en soirée, cette procédure en appel d’un club membre, en vue de l’annulation de la réélection du président de la FTF, Guy Kossi Akpovy et son équipe, nombreux ont été ceux qui se sont montrés dubitatifs, pensant pour certains à un canular de notre part, ou encore voulant voir une main noir derrière un tel écrit.

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Aujourd’hui nous venons vous confirmer les faits avec des noms. Eh bien, d’entrer, il est à noter qu’il s’agit d’une procédure introduite depuis le 15 Février 2020, par le Président d’Agouwa FC de Koussountou, Moustapha Kassendja, par devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) avec pour finalité l’invalidation des décisions du congrès ordinaire et électif de la Fédération Togolaise de Football (FTF) du 25 janvier dernier à Kara.

 Et à cette plainte déposée par le président d’un club membre de la FTF, le Tribunal suisse a jugée recevable cette plainte saisissant aussitôt le Président « réélu » de la FTF, Guy Kossi Akpovy, pour mieux s’imprégner de la situation.

Des échanges de correspondances entre les différentes parties, on en est arrivé à une dernière dans laquelle le Secrétaire Général, Pierre Lamadokou, le 13 mars dernier, agissant au nom de la FTF, informait la Conseillère auprès du TAS, Mme Pauline Pellaux, de l’option selon laquelle la FTF, compte tenu de l’importance de l’affaire, propose « qu’elle soit soumise à trois juges désignés par les parties conformément au règlement du TAS. En ce qui concerne la médiation, malgré les avantages qu’elle offre en termes de coûts et de célérité, nous souhaitons directement aller à la procédure d’arbitrage ».

Si à l’étape actuelle des choses, il nous est difficile de répondre à l’affirmatif ou infirmer si, la FTF s’est finalement conformée à l’article R50 du Code de l’arbitrage en matière de Sport, par lequel, le TAS demandait, suivant son choix, à la FTF d’envoyer sa part des avances liées à l’arbitrage, au plus tard le 17 Mars 2020, « sa part des avances de frais requises aux parties », on peut noter toutefois que parallèlement, et d’après ce que écrivent nos confrères de Le Correcteur ce jour, citant des sources proches de la FTF, au travers des démarches de hautes autorités du pays qui avancent la raison d’Etat, ce sont des pressions de tous ordres qui sont exercées sur la personne du plaignant en la personne du Président d’Agouwa de Koussountou pour le voir retirer sa plainte, qui réclame une annulation des décisions du congrès de Kara pour défaut de quorum pour la prise des décisions et violations des articles 20, 25 et 29-1 des Statuts de la FTF.

D’aucuns avancent d’ailleurs que de ces rencontres, ce sont parfois des propos à la limite du courtois qui s’en ont sortis.

Mais une question reste posée. Le retrait d’une telle plainte est encore possible à cette étape de la procédure ?

Pour rappel, le congrès du 25 Janvier 2020, à l’origine de cette affaire, avait conduit à une réélection par acclamation du Colonel Guy Kossi Akpovy. Un congrès qui avait suscité de vives polémiques dans la mesure où, elle n’a réuni que 26 présidents de clubs de première et deuxième divisions et trois associations pour un corps électoral de 53 membres. Comment en est-on arrivé là ? Seule la FTF peut encore nous situer, vu surtout que la plainte devant le TAS parle de quorum non atteint.

Bon à suivre !

Télégramme 228

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