Les Togolais s’attendaient à une prouesse de la part de leur équipe en déplacement chez les Écureuils du Bénin hier 24 mars. Condamnés à l’exploit pour gagner son ticket, afin de rallier le chemin qui mène au pays des Pharaons et des Pyramides (où se jouera la Coupe d’Afrique des Nations en juin prochain), les Éperviers n’auront pas réussi à voler aussi haut que leurs plumes leur auraient pourtant permis. Ils se sont à l’arrivée fait déplumer (2-1) par leurs hôtes.
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Un échec synonyme de retour à la maison. Retour à la case départ, donc. Beaucoup de consultants parlent de la fin d’un cycle. Il faut donc un remue-ménage, il faut un changement en profondeur. Cela ne peut se faire sans revoir la tête : le sélectionneur Claude Leroy. L’entraineur français était plus attendu que jamais hier lors de ce va-tout que l’équipe togolaise de football devait jouer avec panache. La méthode Leroy s’est finalement avérée stérile.
On s’est depuis longuement posé des questions sur ses méthodes le plus souvent avortées. Le match d’hier a confirmé les suspicions. À partir du moment où on se doit de donner des résultats, et des bons, lorsqu’on est appelé à coacher une équipe ; à partir du moment où la moindre des choses est de rendre la pareille à un pays qui n’est jamais en reste quant à ses engagements ; à partir du moment où le Sorcier blanc (excusez du peu !) a perdu ses recettes magiques qui font gagner les équipes, rien de plus logique pour lui que de débarrasser le plancher.
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Ce n’est guère trop demander, car l’on ne sait vraiment plus ce que ce barbon de Claude va encore montrer. « Si on ne passe pas le cap en mars contre le Bénin, ce sera la fin de mon aventure au », avait-il déclaré en novembre 2018, dans la foulée de la raclée infligée par les Fennecs d’Algérie à ses troupes. On jouait alors à domicile. Pouvait-on essuyer affront plus cuisant ? Claude Leroy est lui-même responsable de ses choix hasardeux, de ses alignements à l’estime, de ses décisions approximatives. Ça fait encore davantage honte de savoir que le Togo est le dernier de sa poule. Tant à l’aller qu’au retour, qu’il s’agisse de la Gambie, du Bénin ou de l’Algérie, le Togo a été bien pâlichon.
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Ce sera le Bénin qui nous aura privés de cette CAN. Non, c’est le coup de pied de l’âne. Monsieur Claude est pourtant un coach XXL ! Bien payé, bien logé. Le tableau ressemble bien à une arnaque. Ça fait des fois bien de croire à un has-been, qui sait. Sauf qu’on a oublié que ça ne marche pas à tous les coups. Le mieux serait donc qu’il mette les bouts. Et que ça saute !

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