Après la « captation » de Laurent Gbagbo en 2011, terme très cher à Kandia Camara, ministre de l’Education Nationale de Côte d’Ivoire, voici venu la « capture » du pouvoir au Togo pour la quatrième fois par une horde de voyous des Forces Armées Togolaises et de quelques apparatchiks civils.

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 À l’heure où nous mettons ces lignes pour lecture  la énième vilenie va se concrétiser avec la levée de la main droite de Faure Gnassingbé devant Abdou Assouma. Faure dira qu’il jure défendre la patrie contre les « vilains esprits » qui en veulent à sa chute.

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La salle des invités de la présidence togolaise est retenue pour l’ambiance. Coronavirus dans la cité, les invités seront aussi le trio des ambassadeurs de France, d’Allemagne et de l’Union Européenne qui lui ont donné le quitus de faire du Togo sa propriété privée en reconnaissant sa « victoire » au forceps.

Quand la fête des « hommes heureux » sera terminée tard le soir, il va falloir faire le bilan d’une fin d’élection calamiteuse jamais organisée au Togo. Ensuite, il faudra diriger l’ultime vengeance par une chasse aux sorcières contre les « supposés » financiers de la campagne d’Agbéyomé Kodjo. Il se murmure que, l’ancienne prison d’Agombio a connu des travaux de réfection.

Faure Gnassingbé « himself » est allé tâter du doigt l’avancement des travaux. Marchés brûlés et « Nana à Benz » mis sous éteignoir depuis qu’ils sont aux affaires, la pègre togolaise vient de pointer du doigt celui qui les a fait tant de mal en 2020 en larguant des millions pour qu’Agbéyomé Kodjo s’autorise de ratisser large dans une campagne qui a pris des allures de référendum en sa faveur.

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 Du nord au sud. De l’est à l’ouest, le raz de marée aura été à la hauteur de la soif des Togolais pour le changement. Le nom qui revient dans le cercle des « initiés » du parti UNIR, est celui de Gervais Kofi Djondo, ancien ministre de l’Industrie d’Eyadema Gnassingbé et co-fondateur d’Ecobank et d’Asky Airlines. Le milliardaire est une taupe qui veut mettre fin au règne des Gnassingbé sur le Togo. À l’unisson, ils sont unanimes.

Gervais Kofi Djondo est un traître à abattre. Son argent, il le doit aux Gnassingbé. Le remake de ce que tous les barons, cadres et petits électeurs du parti UNIR on dit d’Agbéyome Kodjo avant, pendant et après la campagne électorale. Un ministre de Faure Gnassingbé ne va pas des quatre chemins à Lynxtogo.info : « Où Gervais Djondo a t-il lui trouvé tout cet argent ?» Nerveux, il égrène tout ce que feu Eyadema a fait en bien à ces traîtres qui sont devenus des ennemis cachés du fils.

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Seul hic, Faure Gnassingbé va t-il prendre le risque de mettre au « gnouf » cet employeur de centaines de Togolais et de quelques citoyens de l’Afrique de l’ouest ? Il y a, à craindre.

Même Loïc Le Floch-Prigent, ex PDG d’ Elf Aquitaine n’a pas échappé à la furia du prince de Lomé….un livre du prisonnier français décrit le pouvoir du prince du Togo et la torture opérée dans les prisons par ses loubards !

Camus Ali (LynxTogo)

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