Au soir du 31 juillet 2018, le regard des togolais était tourné vers l’Hôtel 2 Février qui abritait un sommet extraordinaire de la CEDEAO d’où devait sortir les recommandations sur la crise politique au Togo.
Réunie en session ordinaire, la conférence des chefs d’Etats de la CEDEAO a accouché d’une série de recommandations. Enumérés en 17 points, ces recommandations semblent être diversement appréciées par les acteurs togolais.
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Dans le camp du parti UNIR, cette décision de la conférence des chefs d’Etats donne raison aux positions tenues par le parti depuis le début de la crise : « aller aux élections ». Certains cadres du parti, comme Charles Kondi Agba, en profitent pour conforter la candidature de Faure Gnassingbé pour 2020. « La loi n’est pas jamais rétroactive » rappelle-t-il. Pour ce qui est de la transparente des prochaine élections, le Délégué national du Mouvement des Sage pour UNIR (MSU) dit réaffirmer sa confiance à la CENI. « « Je fais confiance notre CENI et qui est l’une des meilleures dans la sous-région parce qu’elle est paritaire », précise-t-il.
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Du côté de la société civile de l’opposition, c’est la consternation totale. Pour Me Kpand-Adzraré « pas possible d’organiser des élections crédibles au Togo d’ici le 20 décembre 2018 ». L’historien et activiste togolais Dr Togota Apedo-Amah pense que : « la CEDEAO aurait dû demander ce 31 Juillet 2018 au Président Faure Gnassingbé de démissionner au regard du contexte dans lequel il est arrivé au pouvoir en 2005 ». Le président du Nouvel Engagement Togolais, lui, se réjouit des recommandations de la CEDEAO et a appelé chaque partie « à œuvrer pour la mise en œuvre diligente de ces mesures en vue d’une sortie rapide de la crise qui n’a que trop duré ».
Source:togoweb.net

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