C’est en tout cas le constat qui se dégage de l’intervention du Secrétaire Général adjoint de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), Pascal Adoko sur la radio Victoire FM ce matin. Selon ce membre de la Coalition des 14 partis de l’opposition, les propos tenus par Faure Gnassingbé vendredi dernier lors du Conseil des ministres sont une promesse de plus.
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En effet, au cours de la réunion du gouvernement en début du week-end dernier, le chef de l’Etat avait indiqué qu’il va tirer les enseignements politiques de la crise qui secoue le Togo depuis un an. Il a ainsi donné, à en croire les informations, des instructions aux membres du gouvernement qui doivent être davantage attentifs, individuellement et collectivement, aux messages et aux aspirations profondes des Togolais dans un esprit de loyauté et de fidélité aux missions qui leur sont confiées.
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Faure Gnassingbé a également promis œuvrer avec détermination, afin de poursuivre les efforts pour trouver une issue définitive et durable à la crise politique, dans le rassemblement des acteurs de la classe politique.
Une promesse qui n’émeut guère Pascal Adoko pour qui Faure Gnassingbé utilise la prison comme une « arme politique ». « On préconise les mesures de confiance dans l’intitulé de la feuille de route, mais rien ne s’applique. On utilise ces Togolais comme des otages et des monnaies d’échange », a-t-il affirmé.
Pour lui, les enseignements que le chef de l’Etat doit tirer devront d’abord concerner la libération des personnes détenues dans le cadre des manifestations politiques.
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Selon M. Adoko, Faure Gnassingbé, en s’accrochant au pouvoir « comme un enfant qui a une sucette dans la bouche » envoie un autre message que celui qu’il proclame sur les toits. Il n’est donc pas question de lui faire confiance, surtout qu’il a la boulimie du pouvoir. D’ailleurs, ce n’est pas une première venant de la part de celui qui est arrivé au pouvoir dans le sang en 2005.
« Nous avions cru un instant que c’est quelqu’un qui était venu solder le passif de son père. Le mal nous a pris aujourd’hui, il est rentré dans la même direction que son père, sinon pire. Il a dit plus jamais ça au Togo, mais ça continue », a-t-il rappelé.

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