Avec la prestation de serment du candidat vainqueur au scrutin du 22 février 2020 selon la CENI et la Cour constitutionnelle, la page des élections devrait normalement être tournée au Togo.

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Ce n’est pas le cas, a constaté l’opinion. Les politiques de l’opposition ne valident toujours pas les résultats du scrutin.

Reçu sur radio Pyramide Fm dans l’émission D12 ce dimanche 17 mai, le chef du Parti des Togolais , Nathaniel Olympio a affirmé que le scrutin du 22 février était illégal et que le scénario de vouloir vite fermer la page des élections n’est pas nouveau au Togo.

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« Pour ce qui nous concerne au Parti des Togolais, nous avions considéré que le scrutin du 22 février est illégal. Le peuple togolais attend autre chose que la répetition du scénario maintenant bien connu.

On va à des élections dans des conditions scabreuses, on proclame les résultats de manière calamiteuse, les gens contestent, on réprime parfois et exerce l’intimidation, on brandit la menace judiciaire et rapidement on prête serment et on dit ok, la page est tournée », a t-il fustigé.

Selon Nathaniel Olympio, on ne peut pas enlever de la tête de M. Agbeyomé Kodjo qu’il a gagné ces élections.

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Le Parti des Togolais n’affirme pas que c’est le candidat de la dynamique qui est le vainqueur des élections du 22 février, mais estime plutôt que ces élections s’étaient déroulées dans des conditions non transparentes et donc ne pouvaient pas dégager un Président de la République acceptable par tous.

Le Parti des Togolais n’a alors aucun intérêt à prendre en considération les résultats proclamés du scrutin du 22 février dernier.

Néamoins, Nathaniel Olympio dit observer ce qui se passe et prend acte de ce que disent ceux qui sont allés à ces élections.

C’est aussi clair que son parti ne s’attendait pas à une élection qui conduirait le Togo à aller de l’avant, mais plutôt à renouer avec les crises politiques internes habituelles.

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Face à la situation de la crise sanitaire que traverse le pays, Nathaniel Olympio la considère comme une crise hautement politique.

« Cette situation est hautement politique parce qu’elle porte sur la cité, la santé des citoyens et donc ce sont des actions très politiques qui doivent être prises« , a-t-il déclaré.

L’homme politique propose au gouvernement de plutôt s’appuyer sur toutes les ressources dont dispose le Togo pour freiner l’expansion de cette pandémie. Il suggère que des actions communes soient menées au profit de la sécurité de la santé des populations.

Aussi pense-t-il qu’il faut accentuer la sensibilisation sur les règles barrières à chaque seconde sur toutes les chaînes publiques car pour lui, la rupture de la propagation passera par l’information mise à la disposition du grand public.

L’interview

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