Les explosions au port de la capitale libanaise avec leurs innommables conséquences font que le gouvernement togolais s’active pour anticiper sur tout drame pouvant survenir au Port autonome de Lomé (PAL).

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Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile et son collègue en charge de l’Environnement, du Développement durable et de la Protection de la nature ont eu une séance de travail avec les autorités portuaires, notamment avec celles en charge des dispositifs de sûreté maritime et les mesures liées aux directives de l’International maritime dangerous good code (IMDC). C’était en milieu de semaine, quelques jours donc après les deux retentissantes explosions intervenues au port de Beyrouth.

Cette rencontre a pour objectif d’anticiper sur les éventuels dangers qui pourraient survenir au port de Lomé, capables d’anéantir tous les efforts réalisés pour moderniser les infrastructures de la plateforme portuaire. Les échanges ont porté sur la gestion du stockage des marchandises dangereuses en plus du dispositif de sûreté maritime et portuaire, entre autres.

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« Au Togo, nos ports et leurs installations ont connu ces dernières années, une mutation progressive de leurs infrastructures, qui s’affichent aujourd’hui comme les plus modernes de la sous-région ouest-africaine et font partie des meilleurs, au plan continental », a souligné le général Damehame Yark, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, avant d’ajouter que « cette performance attire de plus en plus de navires de tout genre, et le plus souvent en situation irrégulière comme Rhosus, le navire battant pavillon moldave de nitrate d’ammonium qui transportait les 2750 tonnes de nitrate d’ammonium à l’origine de la catastrophe du Liban ».

Il s’agit de la première séance de travail sur une série programmée sur la problématique.

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Le mardi 4 août dernier, deux gigantesques explosions d’un entrepôt où étaient stockées 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium depuis six ans, une substance chimique dangereuse sans mesure de sécurité, se sont produites au Liban. La déflagration a rasé le port, fait au moins 171 morts, occasionné 6 000 blessés et provoqué 300 000 sans-abri, etc.

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