Cette terrible histoire s’est passée à Yaoundé au Cameroun le 30 janvier 2020. Mais Nisha est persuadée que plusieurs victimes, ici, au  Togo ont déjà dû faire face à une situation pareille.

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Selon les informations reçues, un journaliste du groupe de média Nouvel Horizon est accusé d’avoir abusé  d’une stagiaire qui officiait sous sa responsabilité.  Le viol qui se serait produit après un reportage effectué à la mairie de Yaoundé, a  été porté à l’attention de l’opinion par la victime elle-même sur les réseaux sociaux.

Silencieux dans un premier temps, le groupe de Nouvel Horizon a du faire un communiqué pour condamné l’acte et se désolidariser de l’agresseur vu l’ampleur sur les réseaux sociaux.

Selon le communiqué, une enquête a été ouverte par les « autorités compétentes » pour situer la responsabilité. La version de l’accusé, un certain Meyengue Réné Salomon, n’est pas encore connue.

Nisha vous propose l’effroyable témoignage de la victime:

Me taire est comme encourager ce que j’ai vécu hier, je suis peut-être pas la première et je ne serais pas la dernière victime de ce gars. Il s’appelle #Rene_rejasu_etc impossible de le tagger car je l’ai bloqué. J’ai cru que j’allais mourir violée, et que mon image allait apparaître partout «  une jeune fille retrouvé morte quelque part » mais gloire à Dieu je suis sortis saine et sauve. Avec des bleus et écorchures sur le visage dû à la défense.

Pour l’histoire voici ce qui s’est passé…

J’avais une mission matin chez le maire de Yaoundé 2 pour faire une couverture du media #nouvel_horizon avec René qui il travaille aussi pour la même structure. Après l’interview avec le maire il me dit qu’il rentre sur Douala est ce que je peux l’accompagner récupérer son sac à l’appartement pas loin de là où nous étions, bien-sûr j’ai refusé, tellement il a insisté pour que je l’accompagne que cela ne me coûtait rien vu qu’il s’en va sur douala.  J’ai accepté.  J’ai été stupide car je ne pouvais imaginer la suite. Arrivé à nlokack au lieu-dit je le suis dans sa chambre, à peine entré, il voulut m’embrasser chose que j’ai refoulé et tout de suite c’était les claques, la brutalité, j’ai crié au secours mais hélas il m’a fermé la bouche et mon nez avec sa large main, j’avais du mal à respirer enfaîte j’arrivais plus à respirer, je le suppliais en pleurant de ne pas me faire ça , croisant les mains derrière avec l’autre de ses mains , je me voyais mourir torturé.

Quelques secondes après, il a retiré sa main de mon visage pour baisser son pantalon et s’est introduit en moi de façon violente. J’ai encore eu là l’opportunité de crier au secours de toutes mes forces autant de fois que je pouvais avec un souffle qui était devenu hyper faible à force de me battre pour m’en sortir. Mon corps tout tremblant je me voyais mourir violée.

Mes supplications étaient vaines, ma douleur lui donnait plus de force , mes mains ne pouvaient plus sentir quelques choses elles étaient mortes, Dieu merci des personnes ont entendu mes cries , ont essayé de forcer la porte , le bourreau est allé ouvrir car à l’instant j’ai vu la peur le saisir. La porte ouverte j’ai sauté avec la force qui me restait sur mon sac à main et partir de de là en courant avec le corps faible, les yeux remplis de larmes. Jamais j’ai pensé m’en sortir vivante.

Je me suis crus dans un film d’horreur. Jamais je n’avais imaginé vivre pareille chose. J’ai eu tort je n’aurais pas dû l’accompagner, car je voyais un collègue et un ami. Loin d’un assassin ou d’un violeur

Mes chers collègues, faisons attention, ils ne sont pas nos amis, ils veulent nous faire du mal. J’ai vécu assez de situations bizarres dans ce milieu mais j’ai toujours tout porté sur moi. J’ai toujours gardé le silence, je me suis juste focalisée sur ma carrière, mais comment vais-je réussir avec autant de mal. Je n’ai jamais rien fait à personne, juste été sympa, ouverte et professionnelle. Et à tous ceux dont j’ai offensé consciemment ou pas pardonnez-moi. Laetitia Gabriella

Nishamag

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