Au Togo, la coalition donne les pistes pour une élection juste. Quelques jours après, la réunion du comité de suivi de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), la coalition des 14 partis de l’opposition est revenue, ce mercredi, en conférence de presse sur ses préoccupations pour une bonne organisation des élections nationales.
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Fini l’ardeur patriote qui a animé pouvoir et opposition dimanche dernier à la fin de la réunion du comité de suivi où tous ont reconnu une avancée notable. On retiendra de cette ultime rencontre que l’opposition choisira ses huit représentants pour la Commission électorale nationale indépendante. Ils prendront leur poste le 30 septembre comme indiqué par le comité de suivi, rassure Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson.
Cependant, la date du recensement prévue le 1er octobre est trop juste. Elle ne permet pas – selon la coalition – aux experts recrutés par la Cédéao et encore moins aux huit représentants de l’opposition de constater la fiabilité de ce qui a été fait par la Céni contestée.
D’autres exigences subsistent que la coalition dit avoir soulevées devant les membres du comité de suivi, notamment le choix consensuel du président de la Céni et la revue de ses démembrements : le découpage électoral à refaire, le mode de scrutin à déterminer. Ces deux dernières préoccupations constituent des points récurrents dans les recommandations de plusieurs expertises après de précédentes élections.
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Il ne faut pas se sacrifier au respect de la date du 20 décembre pour aller aux élections, conclut la coordinatrice de la coalition. Le plus important, c’est d’organiser des élections transparentes et équitables susceptibles d’ouvrir la voie à un règlement définitif de la crise.
Source:Rfi.fr

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