Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo a officiellement ouvert ce lundi à l’hôtel 2 février à Lomé, les travaux du 27ème dialogue politique qui doit permettre aux acteurs politiques togolais de solder la crise sociopolitique qui secoue le pays depuis six (6) mois. C’est en présence du Premier ministre, Komi Sélom Klassou.

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Les premiers mots du président ghanéen ont été de rappeler aux uns et aux autres la mission qui sera la sienne dans ces discussions qui, suivant le programme établi, devront prendre une dizaine de jours,  à partir de ce lundi.

« Je ne suis pas venu avec une baguette magique, je ne suis pas venu non plus pour imposer une solution », a-t-il précisé,

relevant dans le même temps, les raisons qui ont poussé son pays à accepter la facilitation des discussions entre acteurs politiques togolais.

Ces raisons, selon lui, sont basées sur les liens historiques qui lient les deux (2) pays voisins et qui sont d’ordre géographique et ethnique.

« Ce dialogue est un signe de confiance que le Togo a fait au Ghana de conduire les travaux », a-t-il ajouté.

Parlant au nom du pouvoir en place, Charles Kondi  Agba, le délégué général du Mouvement des sages pour l’Union pour la République (MSU) a fait savoir que le dialogue qui s’ouvre doit permettre de solder les difficultés de ces derniers temps. Il a invité les deux parties à un esprit d’ouverture, de respect mutuel et de tolérance.

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Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition a appelé le pouvoir au sens de responsabilité. Il a souligné par ailleurs que la participation de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition  à ce dialogue demeure liée à l’achèvement des mesures d’apaisement.

« Le peuple est dehors, il espère. Le peuple est debout, il attend », a-t-il estimé.

Pour rappel, douze (12) points sont retenus dans le règlement intérieur signé par les protagonistes de la crise politique. Au nombre de ces points, on note en premier lieu les discussions sur les mesures d’apaisement. Viennent ensuite le rétablissement de la Constitution de 1992 et les conséquences qui découleront du rétablissement de cette constitution.

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