Depuis sa cellule, Kpatcha Gnassingbé s’invite au dialogue politique actuellement en cours à Lomé. C’est en tout cas ce que révèlent nos confrères du journal L’Alternative. Dans sa parution d’hier vendredi, le journal renseigne que la médiation ghanéenne aurait souhaité –lors des travaux préparatoires- que les mesures  d’apaisement soient élargies à la libération de l’ancien ministre de la Défense et des anciens combattants.

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Selon nos confrères, la mesure -qui avait fait l’objet de plusieurs rencontres entre Faure Gnassingbé et certains de ses pairs de la sous-région- avait été aurait acceptée dans un premier par le président togolais.

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« Selon des sources autorisées, le locataire du palais de la Marina avait promis à certains de ses pairs de la région dont le président du Ghana la libération de son frère et ses compagnons d’infortune. C’est dans ce sens que certains détenus de ce dossier ont recouvré la liberté il y a quelques mois », écrit L’Alternative.

Mais, constate le journal, Faure Gnassingbé va finir par se rétracter en évoquant des menaces au sein de sa famille.

« (…) Faure Gnassingbé ne semble pas décidé à le relâcher, évoquant sans trop de précisions d’éventuelles ‘’menaces au sein de sa famille’’ », précise L’Alternative.

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En avril 2009, le demi-frère du chef de l’état togolais avait été arrêté puis mis en prison pour tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Début janvier dernier, deux codétenus dans l’affaire Kpatcha Gnassingbé ont été libéré.

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