La coalition de l’opposition se rendra mardi à Accra, « sur invitation » du président ghanéen Nana Akufo-Addo (facilitateur dans la crise togolaise), ont indiqué lundi soir les responsables de ce regroupement de 14 partis politiques.
Le 23 février dernier, le président ghanéen avait promis recevoir, séparément à Accra, chaque délégation, les positions étant très tranchées sur la principale revendicationde l’opposition : le retour à la constitution de 1992.
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Les 14 partis politiques de l’opposition n’entendent pas laisser Faure Gnassingbé briguer un quatrième mandat en 2020.
Par ailleurs, la coalition menace de reprendre ses manifestations — suspendues, suite à un accord avec le parti au pouvoir — estimant qu’il (le parti au pouvoir) a violé le règlement intérieur du dialogue.
« La Coalition des 14 porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’elle se sent dorénavant déliée de son engagement à geler ses manifestations », menace-t-elle dans un communiqué rendu public.
« C’est avec consternation que la coalition a appris, que dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 février, des militaires ont passé à tabac les populations de Kparatao, village d’origine du Président du PNP, une attitude contraire à l’esprit d’apaisement souhaité par tous. Pire, le jeudi 1er mars, le Pouvoir nomme les Présidents des CELI (Commission Electorale Locale Indépendante), montrant ainsi, par cet acte, sa volonté de continuer à conduire de manière solitaire et unilatérale le processus électorale, malgré la demande contraire émise par le dialogue. Cette posture du gouvernement constitue une rupture flagrante et inacceptable avec les engagements pris par le régime dans le cadre des mesures d’apaisement », souligne le communiqué.
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La coalition invite « les populations à se tenir prêtes et à être à l’écoute de ses prochains mots d’ordre ».
Rappelons que le Togo est fortement plongé dans une nouvelle crise depuis septembre dernier, avec des manifestations répétées de la coalition de l’opposition qui exige notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger. Certains leaders de ce regroupement de 14 partis politiques demandent ouvertement le départ du président Faure Gnassingbé.
La communauté internationale a appelé à plusieurs reprises, le pouvoir et l’opposition à se retrouver autour d’une table.
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