Le président du Nouvel engagement togolais (NET), Gerry Taama s’est dit ce lundi ‘positivement sidéré’ à l’idée que la coalition des 14 partis politiques de l’opposition ait ramené la question du retour à la constitution de 1992 à la révision de cinq (5) articles de cette constitution.

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« C’était le Saint Graal auquel il ne fallait pas toucher et toute personne qui osait dire que cette constitution n’est pas parfaite et qu’on doit l’améliorer, est l’ennemi du pays et un animal à battre », a lancé sur la radio Victoire FM, l’ancien officier des Forces armées togolaises (FAT), reconverti en politique.

Faisant une rétrospective dans le passé récent, l’acteur politique dit ne plus se souvenir du nombre de messages qu’il a reçus quand il disait à qui veut l’entendre que le retour à cette constitution n’était pas une ‘panacée’.

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Après avoir salué l’ouverture, l’effort et le sacrifice de la coalition des 14, il a estimé qu’il sera difficile à la coalition de convaincre ses militants que, désormais, la question du retour à la constitution de 1992 se résume à la modification de 5 articles.

Le président du NET s’est aussi prononcé sur le départ du chef de l’Etat actuel, Faure Gnassingbé en 2020, une autre exigence de la coalition des 14. A en croire M. Taama, pour l’alternance au Togo, ce n’est pas le départ de M. Gnassingbé qui compte, c’est le départ du pouvoir de l’Union pour la République (UNIR).

Il n’en veut pour justification que si un nouveau cadre du parti UNIR comme Gilbert Bawara ou Victoire Dogbé devient candidat en 2020 et a la même armada (ressources financières, des cadres sur le terrain et de la mobilisation sur le terrain) derrière lui, il ou elle l’emporterait devant l’opposition.

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Selon lui, si tant est que Faure Gnassingbé jouit aujourd’hui d’un bilan négatif comme le démontrent les diverses contestations sur le plan social, il est le meilleur candidat que l’opposition peut battre en 2020.

Et souhaiter son départ en 2020 pour qu’il soit remplacé par un autre cadre de l’UNIR qui va dire qu’il n’est pas comptable du bilan de son prédécesseur, l’opposition perd un bon candidat en exigeant son départ.

Au NET, on pense que la meilleure alternance qu’on peut avoir, c’est la victoire de l’opposition aux élections législatives de 2018.

 
Source: globalactu.com

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