Officiellement, le patron de la Direction des transports routiers et ferroviaires (DTRF)  est décédé des suites de la Covid-19. Mais au sein de la famille Agbokpe, on n’est pas convaincu par cette version du décès de leur fils annoncé le 3 août dernier. Mieux, on suspecte un crime formel, au regard de la précipitation avec laquelle il a été enterré.

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« C’est vraiment un crime. Il est mort subitement, on ne sait pas quelle mort l’a frappé. On nous dit que c’est la Covid-19. Si c’est réellement le cas, on demande l’autopsie.  Si c’est la Covid-19, nous voulons qu’on nous signifie que c’est cette maladie qui l’a tué. Nous ne sommes pas convaincus, on n’a pas les résultats de l’analyse», a fustigé ce lundi  sur les ondes de Victoire FM Robert Sessofia, un membre de la famille, visiblement en courroux. Il va plus loin : « Nous avons appris qu’il a été empoisonné, on ne sait pas. Nous voulons les résultats d’une autopsie de son corps », a-t-il précisé.

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La tension est perceptible à Kpomé, le village du défunt, dans la préfecture de Zio. Une manifestation tentée samedi par les membres de la famille et autres habitants de la localité a été étouffée par un déploiement de forces de l’ordre et de sécurité. A en croire Robert Sessofia, un sit-in est prévu ce lundi matin et devrait voir les manifestants se diriger vers l’ancienne carrière de Kpomé et bloquer la voie Lomé-Vogan.

Au regard de cette levée de boucliers de la famille, on peut bien se poser la question : de quoi est mort au juste le Directeur des Transports routiers et ferroviaires Delato Kokou Agbokpe ?

Le Tabloid

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